lettre S

1-Salaun L ; 2-Salaun Louis Jacques ; 3-Salaün Louis Adolphe Gustave ; 4-Salaun Pierre ; 5-Salaun Yves René ; 6-Sann Jean René ; 7-Scoazec François ; 8-Senechal Joseph Julien ; 9-Sévennec Sébastien ; 10-Sinic J ; 11-Sinquin François ; 12-Sinquin François Louis Marie ; 13-Sinquin François Marie ; 14-Sinquin Guillaume ; 15-Sinquin Pierre François ; 16-Sinquin René Auguste Louis ; 17-Sinquin Yves Joseph ; 18-Solliec Henri Louis ; 19-Ster Yves

  • 1-SALAÜN L

Aucune donnée connue à ce jour

  • 2-SALAÜN Louis Jacques

Il est né le 7 janvier 1885 à Bannalec. Ses parents étaient Pierre Salaün et Marie Jeanne Bourriquen.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le2811 . Il était Soldat au 37ème Régiment d’Infanterie.

Il disparait le 25 septembre 1915 (30 ans) au sud de la ferme Beauséjour (près de Menaucourt, Marne), dans la même tranchée et le même jour que les frères Queneherve, Jean Marie Bertrand et Michel Joseph (Pour en savoir plus, voir la note sur Jean Marie Bertrand Queneherve).

  • 3-SALAÜN Louis Adolphe Gustave

Il est né le 17 décembre 1875 à Bannalec. Ses parents étaient Jules Gustave Salaün et Amélie Célestine L’helgouach.

Selon les Informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 2144. Il était Capitaine au 43ème Régiment d’Infanterie Coloniale.

Débarqué près de Nancy, le régiment (composé de deux bataillons et d’une S. H. R.) allait participer comme réserve du 20e C. A. à toutes les opérations qui illustrèrent celui-ci dans la bataille de Lorraine.

Depuis le 30 juillet 1914, le ministère de la Guerre et les généraux français avaient pris des dispositions pour sécuriser les frontières. Les premiers affrontements de la bataille de Lorraine ont commencé le 5 août 1914 pour prendre fin le 15 septembre 1914. C’est une bataille qui peut être subdivisée en quatre phases.

La première phase d’août 1914 est une opération dite de couverture de la frontière qui se déroule entre la Meurthe-et-Moselle française et la Moselle allemande. Elle entre en vigueur à partir du 5 août dans toute la zone de Moselle et prend fin le 13 août.

La deuxième phase est celle de l’offensive française en Moselle allemande. Elle couvre la période du 14 au 19 août 1914. Le premier jour de l’offensive, les unités franchissent la frontière sur 18 km entre Pettoncourt et Moncourt. Toutefois, le commandant positionne une force de frappe non négligeable sur 4 kilomètres dans le but de pouvoir attaquer sans difficulté les forces allemandes de Moncourt.

La troisième phase est celle de la contre-offensive allemande et le repli des Français du 20 au 24 août 1914. La journée du 20 a été terrible et meurtrière pour les Français qui ont subi une puissante contre-offensive allemande. Les soldats sont alors obligés de se replier pour ne pas être anéantis. Il s’en suivra une contre-offensive française – la quatrième phase – du 25 août au 15 septembre 1914 qui, elle, sera victorieuse.

Du 9 au 18 août, le 43ème RIC occupe une série de positions sur le mont d’Amance et sur les bords de la Loutre-Noire. Le 19, partant de Bezange-la-Grande, il franchit la frontière, traverse Château-Salins et, par une marche rapide, vient occuper les villages d’Oron et de Chicourt que l’ennemi avait évacués deux heures avant son arrivée.

Le 20, les Allemands attendent les Français sur les hauteurs de Morhange d’où ils ont une vue dégagée. C’est un terrain qu’ils connaissent bien et sur lequel ils ont installé canons et mitrailleuses. Les Français, équipés de leurs pantalons « garance » (rouge) qui les rendent très voyants, attaquent selon la stratégie de « l’offensive à outrance ». Mais des milliers d’hommes sont fauchés. Le 43ème RIC qui voit le feu pour la première fois, prend part à cette bataille. Sous l’avalanche de fer que déverse l’ennemi sur des positions où il ne peut se faute de matériels, le 43e colonial tient jusqu’à 2 heures de l’après-midi et ne se replie que sur l’ordre du commandement, laissant sur le terrain plusieurs officiers et plus de 500 hommes parmi lesquels Louis Adolphe Gustave Salaün tué à l’ennemi entre Chicourt et Oron le 20 août 1915.

Il a été décoré de la Légion d’Honneur – Croix de guerre – Saint-cyrien promotion « d’Alexandre III 1894-1896 » avec citation : « Le 20 août 1914, chargé avec sa compagnie de tenir un éperon avancé de la position, a maintenu ses hommes sous un violent feu de l’artillerie ennemie, a réussi à arrêter la progression de l’ennemi et est tombé glorieusement sur la position qu’il était chargé de défendre. »

  • 4-SALAÜN Pierre

Il est né le décembre 1894 à Bannalec. Ses parents étaient François Salaün et Marie Louise Neonic.

Selon les Informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 367. Il était Zouave au 2ème Bis Régiment de Marche de Zouaves.

Le régiment de marche du 2e RZ est constitué, le 20 août 1914 dans la région de Montpellier, avec trois bataillons du 2e RZ. Il prend l’appellation de 3e régiment de marche de zouaves le 21 décembre 1914, puis son appellation définitive de 2e régiment bis de marche de zouaves le 3 janvier 1915. Transféré au début du mois de novembre 1915 sur le front d’Orient, le 2e bis RMZ y est dissous le 1er décembre 1918.

Avant d’aller rejoindre l’Armée d’Orient à la fin de l’année 1915, le 2ème RMZ bis a participé à la bataille de la Marne (5 au 13 septembre 1914), aux batailles de Barcy (9 septembre) et de La Verrerie (14 septembre), aux batailles d’Artois (octobre à décembre) puis a rejoint en 1915 les Armées du Nord. Il a laissé la moitié de ses effectifs à la suite de la première attaque au gaz dans les tranchées de l’Yser.

 Entre décembre 1915 et avril 1916, le 2ème Bis est positionné dans le camp retranché de Salonique en Grèce. Il est employé à réparer les routes Salonique-Vasilika. Outre les travaux de route, le régiment, et plus spécialement le 1er bataillon, établit, sous la direction du génie, un appontement pour l’armée serbe, qui, réorganisée, va bientôt quitter Corfou.

En mai et juin, le 2ème Bis est dans la vallée de la Struma. Cette vallée est d’une fertilité exubérante mais, dans cette vallée encaissée et étroite couverte de nombreux marécages, il n’y a jamais de brise, l’on y étouffe sous une chaleur humide qui vient à bout des hommes les plus solides. On y a à lutter contre les moustiques. La nuit, il n’y a presque pas d’abaissement de température, ce qui exclut tout repos. Pendant le séjour à Lozista, le bataillon d’avant-garde (1er bataillon) organise l’évacuation des réfugiés grecs de la Butrova (rivière qui se jette dans la Bukova-Golu), qui fuient devant l’invasion bulgare. A la fin de juin, les cas de paludisme et de dysenterie sont nombreux au régiment et ils augmentent chaque jour.

A partir du mois de juillet, le régiment rejoint la région de Doiran.  Doïran est le nom d’un lac qui se situe actuellement à la frontière de la Grèce (nord-est) et de la Macédoine (sud-est). La frontière entre ces deux pays passe par le milieu du lac.  Le 9 août 1916 commence la bataille de Doiran entre d’un côté trois divisions françaises et une division britannique du corps expéditionnaire de Salonique et de l’autre côté la 2ème division d’infanterie thrace de l’armée bulgare. Au petit matin, un feu nourri d’artillerie s’abat sur régiments bulgares. Les attaques de l’Entente des 10, 15, 16, et 18 août qui suivront ces bombardements seront en partie repoussées. Les forces de l’Entente se retirent laissant 3 200 morts contre 1 356 pour les Bulgares (l’armée bulgare gardera de façon infaillible les positions de Doïran jusqu’en 1918)

Dans cette bataille, les pertes du 2ème bis, du 9 au 16août, furent : 3 officiers et 2 sous-lieutenants blessés, 19 soldats tués et 84 blessés. Du 17 au 31, le 2ème bis consolide ses positions défensives.  C’est au cours de cette consolidation que Pierre Salaün est tué à l’ennemi le 20 août 1916.

  • 5-SALAUN Yves René

Il est né le 31 mai 1886 à Bannalec. Ses parents étaient Guillaume Salaün et Marie Jeanne Guillamet. Ouvrier agricole habitant Loge Groës/Kerhont, il s’était marié le 26 novembre 1911 avec Jeanne Guillou (dite Marjann). Ils ont eu deux enfants.

Selon les Informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 1277. Il était Soldat au 270ème Régiment d’Infanterie.

Le 270ème RI constitue avec son régiment frère, le 70ème RI, la 38ème Brigade d’Infanterie depuis l’été 1915.

Cantonnées en arrière du front, dans la région de Dombasle, à mi-chemin entre la forêt d’Argonne et Verdun, les troupes de la 38e alternent exercices ou manœuvres et travaux divers dans le secteur de la 29e DI qui tient les premières lignes. Du 20 janvier au 6 février, elles sont ainsi chargées de « l’organisation d’une 2ème ligne de défense en arrière du front » dans le secteur de Chattancourt, au pied des crêtes du Mort-Homme et de la cote 304.

 Dès le déclenchement de l’attaque allemande, le 21 février 1916, la 38ème BI se rapproche du Verdun et vient cantonner autour de Sainte-Menehould : elle subit d’ailleurs, à cette occasion, ses premières pertes liées à la bataille de Verdun même si elle en est encore éloignée, « 4 tués et 3 blessés par bombes d’avion ». Le 24, elle rejoint les bois entre Récicourt et Avocourt avant de glisser quelques kilomètres à l’est, à Sivry-la-Perche, en mesure de renforcer telle ou telle partie du front si le secteur du Mort-Homme était attaqué.

Là, plusieurs jours durant, la 38ème brigade fournit « la moitié de son effectif de travailleurs aux travaux de fortification de la ligne des Bois Bourrus » puis s’établit le long d’un front courant des Bois-Bourrus à Charny.

 Depuis le 6 mars, et pendant plusieurs jours, le secteur doit faire face à une offensive allemande dans le cadre de la « bataille des ailes » : ne pouvant percer directement vers Verdun, les Allemands tentent de progresser à l’est et, surtout, à l’ouest de la ville, sur la rive gauche de la Meuse, tout particulièrement entre Cumières et Avocourt.  Et ils progressent en effet, notamment par les bois de Cumières et des Corbeaux, afin de tourner les positions du Mort-Homme dont les Allemands occupent les pentes nord le 10 mars.

Le 14 mars, tout le secteur de Verdun est soumis à un matraquage extrêmement violent de l’artillerie allemande.  Le bombardement est tel que les tranchées tenues le 270ème et le 70ème  ont été nivelées. « Le terrain » est « entièrement retourné ». Comme souvent au cours de la bataille, c’est donc sur une succession de trous d’obus que les survivants tentent de s’organiser face aux troupes allemandes qui, ensuite, selon les secteurs, déferlent ou s’infiltrent entre les positions françaises, contournant les maigres défenses. Si le 270e RI compte ce jour-là une centaine de morts et autant de blessés, ce sont aussi et surtout 700 à 725 combattants qui sont portés disparus. En quelques heures, le régiment a ainsi perdu près de la moitié de ses effectifs.

C’est le 14 mars que Yves René Salaün est tué à l’ennemi dans le secteur de Cumières-Mort-Homme (Marne). Il avait 29 ans. Yves René et son beau frère Louis Guillou, mobilisé dans le même régiment, avaient « reçu l’ordre d’aller au ravitaillement pour la compagnie et ont été fauchés ensemble par le même obus. Leurs corps n’ont jamais été retrouvés et ils n’ont pas de sépulture connue ». Louis Guillou est inscrit sur le monument aux morts du Trévoux. Yves René Salaün a été décoré de la Croix de Guerre et de la Médaille militaire.

  • 6-SANN Jean René

Il est né le 6 juin 1885 à Bannalec. Ses parents étaient Louis Sann et Anne Massé.

Selon les Informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 2889. Il était Soldat au 118ème Régiment d’Infanterie

Il est tué le 24 décembre 1914 (29 ans) au cours de la bataille de la Boisselle dans la Somme. Pour en savoir plus sur la bataille d’Ovillers-la-Boisselle voir l’article « Le lourd tribut des bannalécois…. ».

  • 7-SCOAZEC François

Il est né le 22 juillet 1896 à Bannalec. Ses parents François Scoazec et Françoise Rannou.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 2929. Il était Soldat au 118ème Régiment d’Infanterie

Il meurt le 3 février 1917 (20 ans) à l’Hôpital auxiliaire 137 d’Amboise (Indre-Et-Loire) des suites de sa maladie imputable aux services des armées (Tuberculose pulmonaire)

  • 8-SENECHAL Joseph Julien

Il est né le 7 octobre 1885 à Bannalec. Ses parents étaient Jacques Sénéchal et Françoise Gerbe. Il s’était marié à Bannalec le 8 mars 1910 avec Marie Félicie Goapper. Il exerçait le métier de boulanger au moment de la conscription.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 2930. Il était Soldat au 318ème Régiment d’Infanterie, dans la 17ème compagnie

Le 318ème a participé à la retraite des 3ème et 4ème armées et, à cet effet, se trouvait dans les secteurs de Ginchy et Sailly-Sallisel. Il participe ensuite à la bataille de la Marne dans les secteurs de l’Ourcq, Villers, Saint-Genest, Bois de Montrolles. A partir du 13 septembre jusqu’à la fin de l’année 1914 puis une bonne partie de l’année 1915, il opèrera dans le secteur de Moulin-sous-Touvent (Oise).

La commune de Moulin-sous-Touvent connaît l’invasion allemande le 31 août 1914 mais se situe sur le front lorsque les Allemands, en repli depuis la Bataille de la Marne, reprennent l’offensive le 13 septembre 1914. Pendant une semaine, le village est pris par les Français et repris par les Allemands lors de l’attaque du 20 septembre et des jours suivants qui leur donne l’avantage (Seul le moulin, au sud de la commune, demeure français puis, en octobre 1914, la ferme de Quennevières). Joseph Julien Sénéchal est tué à l’ennemi le 22 septembre 1914 au cours de cette attaque, plus précisément au hameau de Quennevières.

  • 9-SÉVENNEC Sébastien

Il est né le 5 juin 1879 à Kerchuz en Bannalec. Ses parents était Yves Sevennec, cultivateur, Marie Le Doeuff.

Selon les Informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le1955. Il était Marsouin au 22ème Régiment d’Infanterie Coloniale.

En août 1914, le 22ème est en Belgique (Neuf château, Rossignol) puis il participe à la bataille de La Marne (6 au 13 septembre) dans le secteur de Magnicourt, Goncourt, cote 153. A la reprise de l’offensive en Champagne, il combat notamment dans le secteur de Beauséjour. (de décembre 1914 à février 1915). Plus tard, dans le cadre de la bataille de Champagne, il s’illustre à la Main-de-Massiges (septembre 1915).

A partir de février 1916, il est dans la Somme, aux environs de la commune de Cappy. Du 8 au 12 février, il participe aux différentes attaques et contre-attaques au bois de la Vache. Le « bois de la Vache » s’appelle en réalité le bois de Bierre. Il est situé sur la commune de Frise, à l’ouest de Péronne et au sud de la Somme. Il permettait une très bonne vue sur la rive droite de la Somme. Il doit son nom au cadavre d’une vache projetée dans un arbre à la suite d’un bombardement. Ces opérations, très dures (11 officiers et 865 hommes hors de combat), sont couronnées de succès. Les Allemands sont rejetés des bois de la Vache et du Signal.

De mars à mai 1916, le 22ème est surtout employé à des travaux d’organisation défensive dans le secteur de Cappy. L’ennemi est relativement calme à part quelques coups de mains et une guerre des mines à l’est de Fontaine-Les-Cappy.

Le 5 mai, après un bombardement extrêmement violent, les Allemands font un coup de main sur le saillant du bois du Signal. Ils sont repoussés mais après avoir causés des pertes dans les rangs du 22ème.  Puis le 22ème commence à se préparer en vue de la Grande Offensive sur la Somme (qui sera repoussée au 1er juillet 1916 en raison de l’usure des troupes produite par la bataille de Verdun). Il procède à des travaux d’aménagement du terrain pour l’occupation et l’organisation des positions du bois de la Vache qui pourrait être un point de départ de la Grande Offensive. Ces opérations sont contrariées à la fois par le mauvais temps et des coups de mains des Allemands. C’est au cours de l’un d’entre eux que Sébastien Sevennec est tué à l’ennemi de 23 mai 1916 à l’âge de 36 ans. Les registres militaires ont noté Cappy comme lieu du décès.

  • 10-SINIC J

Aucune donnée connue à ce jour

  • 11-SINQUIN François

Il est né le 16 avril 1884 à Bannalec, ses parents étaient Pierre Marie Sinquin et Marie Catherine Rospabe ; ils ont eu 6 enfants. François est le frère de Guillaume né le 5/08/1886.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 2987. Il était Soldat au 415ème R.I. Régiment d’Infanterie.

Formé au mois de mars 1915 au camp de Carpiagne, près de Marseille, le 415ème prend les tranchées, pour la première fois, dans la Somme entre Maucourt et Lihons. Il participe ensuite aux batailles suivantes :

  • Du 25 au 28 septembre 1915, la bataille de Champagne (Il enlève le Camp d’Elbebfeld, atteint la route de Souain à Tahure et la crête Sud du Camp 24).
  • En janvier et début février 1916, il est respectivement dans les Vosges aux tranchées de Rochedure puis sur les flancs de l’Harttmannswillerkopf. Puis il est devant Verdun de mars à septembre 1916 (secteurs de d’Eix-la-Fiéveterie, de la Laufée-Eix, du Fort de Douaumont (la Caillette), de la ferme de Thiaumont, des Éparges, des Hures). Ses pertes totales de mars à septembre sont de 296 tués dont 11 Officiers, 1281 blessés dont 29 Officiers, 82 disparus.
  • De mars à juin 1917, le 415ème RI. fait à nouveau deux périodes de 24 jours aux Eparges. Après un mois de repos, il prend position au Mont-Blond, puis à partir du 24, au Mont-Haut (dans Le massif de Moronvilliers qui est une formidable forteresse à l’Est de Reims et domine, surveille et barre les plaines de Châlons.)  où il entrave la progression de l’ennemi. Il est relevé le 3 août, après avoir perdu 48 tués dont 1 Officier, 193 blessés dont 7 Officiers, 197 disparus dont  3 Officiers.
  • Le 30 août 1917, le 415e est transporté à Verdun. Il occupe, du 5 au 16 septembre, la zone d’Hardaumont, puis à partir du 25 jusqu’au 4 octobre, celle de Bezonvaux.  Le Régiment a perdu en un mois 32 tués dont 1 Officier, 305 blessés dont 3 Officiers, 110 disparus dont 2 Officiers. (Beaucoup de ces disparus sont des morts qui n’ont pu être identifiés). Le 5 novembre, le 415ème va occuper le Secteur du Téton (massif de Moronvilliers). Pendant 4 mois consécutifs, il l’organise, multipliant les réseaux et les tranchées, réparant les dégâts causés par l’hiver.
  • En 1918, le 415ème est d’abord dans la Somme (Moreuil, Castel en avril), puis en Champagne (secteur de Courmelois en juillet) et enfin en Normandie (attaque de Sept) et dans l’Aisne (novembre).

François Sinquin a participé à un grand nombre de ces combats jusqu’à la date de son hospitalisation (février 1918 ?) à l’Hôpital complémentaire 19 de Châlons-En-Champagne (Marne) où il meurt le 18 avril 1918 des suites de maladie contractée en service (pneumonie droite). Il avait 31 ans. Il a été inhumé dans la Nécropole Nationale de Châlons-en-Champagne (Marne), tombe 1225.

  • 12-SINQUIN François Louis Marie

Il est né le 14 mars 1884 à Scaër. Ses parents étaient Guillaume Sinquin et Marguerite Le Coz ;  Ils ont eu 6 enfants. Il exerçait le métier de tailleur de pierres.

Selon les informations militaires, le 26 mars 1902, à Lorient, il s’était engagé pour cinq ans dans les équipages de la flotte. Arrivé au corps ledit jour à Lorient comme apprenti marin, Il est mis dans la réserve le 26 mars 1907 avec le certificat de bonne conduite accordé. Il sera dispensé de périodes d’exercices.  A la mobilisation, comme les équipages sont déjà constitués, il est, comme les marins « restés à quai », versé dans l’infanterie. Mobilisé le 21 août 1914, il rejoint le 118ème RI à Quimper (son matricule au recrutement était le 3404) et, après une brève instruction, il est incorporé, le 20 octobre, au 148ème Ri qu’il rejoint le 23 octobre 1914 avec les premiers renforts.

Immédiatement plongé dans les violents combats de « la Montagne de Sapigneul » (plus communément appelé depuis 1914 « Cote 108 », à l’interface des départements de l’Aisne – commune de Berry-au-Bac- et de la Marne – commune de Cormicy), le 148ème connaît encore des moments difficiles à la ferme de Choléra et puis ce premier hiver le long de l’Aisne, près de la ferme de la Pêcherie.  Le 16 février 1915, le régiment est engagé dans l’affaire du Bois du Luxembourg dans les environs de Cauroy-lès-Hermonville. Cette ville se situe dans la Marne à 15 kilomètres de Reims et est en première ligne durant toute la Grande Guerre. Plusieurs lieux liés à de violents combats ont eu lieu dans ce secteur comme « la ferme du Luxembourg », « Maison-Blanche ». Le 148ème régiment prend part à l’attaque du bois du Luxembourg qui ont lieu le 16 février 1915.

Rejeter l’ennemi au-delà du canal Aisne-Marne. Si cette visée stratégique justifie la manœuvre, l’attaque n’est néanmoins qu’une diversion. En réalité, l’objectif premier est de fixer des troupes allemandes sur les fronts dit « calmes » afin d’empêcher l’état-major ennemi d’y prélever des régiments pour les concentrer autour de Tahure, là où Joffre a décidé de lancer une offensive de grande envergure.

Le 16 février, la diversion qui est tentée sur le front du Secteur du bois du Luxembourg par trois bataillons (5ème, 39ème   et 148ème R.I.) a pour objectif d’enlever les bois parallèles du Luxembourg et de réoccuper, si possible, la ligne du canal. Mais elle ne donne malheureusement pas le résultat espéré.

A la suite du combat et sur base des témoignages des soldats, des listes provisoires sont dressées. Si le premier bilan des pertes pour le 148ème ne comptabilise « que » 12 tués, 160 blessés et 81 portés disparus soit 253 hommes hors de combat, il va évoluer par la suite et en l’état actuel des recherches entreprises, on dénombre 63 tués.

Outre les hommes tués sur le champ de bataille, les brancardiers relèveront encore des corps de soldats blessés pendant l’affrontement ou considérés comme disparus et qui sont morts sur le champ de bataille, d’autres encore succomberont dans les ambulances proches voire dans les hôpitaux de l’arrière. Ce combat a été meurtrier. Cette attaque de diversion a donc été lourde de conséquences.

Inhumés provisoirement dans le cimetière proche de la ferme du Luxembourg, les corps seront transférés vers Cormicy, nécropole de Maison Bleue, où l’on retrouve plusieurs de ces morts. Quant aux autres… leur lieu de sépulture est inconnu. Les ossuaires de Cormicy, cimetière concernant le combat du Bois du Luxembourg, contiennent 6527 corps de soldats. Y sont-ils ? Il y aura également des corps restitués à leur famille.

François Louis Marie Sinquin est tué à l’ennemi le 16 février 1915 au cours de cette attaque de diversion. Il avait 30 ans. « Très brave soldat. A été tué glorieusement en se portant à l’assaut d’une position allemande, le 16 février 1915, à Cauroy les Hermonville, Croix de guerre avec étoile d’argent. »

  • 13-SINQUIN François Marie

Il est né le 18 décembre 1897 à Bannalec (Trémeur), il était fils de Yves Joseph Sinquin et Marie Jeanne Derout.

Selon les Informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 2754. Il était Marsouin au 22ème Régiment d’Infanterie Coloniale.

De juillet à décembre 1917, le 22ème RIC est sur le Chemin des Dames.

C’est au Chemin des Dames qu’a débuté, le 16 avril 1917, l’offensive française commandée par le Général Robert Nivelle. L’objectif était de briser les lignes allemandes pour s’emparer de la ville Laon, nœud ferroviaire stratégique allemand. Mais l’échec fût terrible. Ce fût la première fois que l’Armée française utilisa des tanks.

Le 5 mai 1917, l’offensive est relancée par le général Nivelle. Les combats se déroulent au Moulin de Laffaux, à Braye-en-Laonnois, à Cerny-en-Laonnois, à Ailles, à Hurtebise, aux Plateaux des casemates et de Californie, situés au-dessus des villages de Craonnelle et Craonne. Vers la mi-mai débutent aussi les refus d’obéissance mais les combats continuent.

Le 25 juin 1917, la Caverne du Dragon est prise par les Français. Les combats vont alors redoubler de violence et les contre-attaques allemandes succèdent aux attaques françaises. Le 26 juillet 1917, les Allemands reprennent une partie de la Caverne du Dragon. C’est ainsi jusqu’au 2 novembre 1917.

Le 26 juillet, le 22ème RIC est dans le secteur de Craonne.  

Fin juillet, le général commandant l’armée a donné l’ordre de reprendre les tranchées de première ligne du sous-secteur de Craonne perdues par le 9ème Corps d’Armée et de porter la première ligne française au-delà de la crête du Chemin des Dames. Toutefois, en raison du mauvais temps, du peu de connaissance du terrain par les troupes de la 2ème Division d’Infanterie Coloniale, cette attaque est remise à une date ultérieure.

En septembre, périodes de repos et d’instruction alternent avec des rentrées en ligne. Le 22ème RIC connaît journellement quelques pertes qui, totalisées, finissent par donner un chiffre important.

En octobre, la situation générale ne subit pas de modifications notables. Le service du secteur de Craonne est toujours très dur à cause des coups de main incessants de l’ennemi. Le 12 octobre 1917, vers 17 heures, les Allemands., dirigent sur-le front du régiment une attaque plus importante et réussissent à prendre quelques éléments de tranchée au saillant de Gérardmer. Les contre-attaques du 22ème RIC, appuyées par le 24ème RI d’abord puis par le 43ème, ne parviennent pas à reprendre le terrain perdu. Il perd ce jour-là 2 officiers et 32 hommes parmi lesquels François Marie Sinquin porté disparu. Il avait 19 ans.

  • 14-SINQUIN Guillaume

Il est né le 5 août 1886 à Bannalec. Ses parents étaient Pierre Sinquin et Catherine Rospabé, Ils ont eu 6 enfants. Guillaume est le frère de François né le 16 avril 1884.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 1297. Il était Tirailleur au 75ème Bataillon de Tirailleurs Sénégalais. Les tirailleurs sénégalais ne sont pas nécessairement Sénégalais, ils sont recrutés dans toute l’Afrique subsaharienne aussi bien en Afrique de l’Est qu’en Afrique centrale et de l’Ouest. Des européens et des Français de métropole peuvent aussi y être affectés. Le terme « sénégalais » leur est donné du fait que le premier régiment de tirailleurs a été créé au Sénégal.

Au printemps 1918, le rapport de force tourne en faveur des Allemands qui peuvent, à la suite de la capitulation russe à Brest-Litovsk, concentrer tous leurs moyens sur le front occidental. Exploitant les divisions entre les Alliés, le général allemand Ludendorff cherche à repousser les Britanniques sur les côtes de la Manche en exécutant une manœuvre rapide et brutale. Au matin du 21 mars, après un bref mais violent bombardement, les troupes allemandes attaquent dans la Somme, entre Arras et La Fère. Les Britanniques des généraux Byng et Gough sont contraints de se replier. En une seule journée, le front britannique est enfoncé. Sous la pression ennemie, une brèche s’ouvre à la jonction des armées britanniques et des armées françaises.

À la hâte, le général Pétain, chef des armées françaises, mobilise ses réserves et envoie les 3e et 5e armées dans les secteurs de Noyon et de L ssigny. Les jours suivants, la progression allemande se poursuit sous les yeux de l’empereur Guillaume II. Les Britanniques refluent vers Amiens. Le 24 mars, Chauny tombe. Le 25 mars, les Allemands entrent à nouveau à Noyon. L’ennemi est aux portes de Paris, bombardées par le Parizer Kanonen. Cette pièce d’artillerie de longue portée, située dans la forêt de Pinon, à 120 kilomètres de Paris, sème la panique dans la capitale. Les combats se poursuivent au sud-ouest de Noyon où les Français parviennent à contenir les assauts allemands.

Après l’attaque victorieuse du Chemin des Dames qui les avait menés jusqu’à la Marne, à Château-Thierry (27 mai au 1er juin 1918), les Allemands décidèrent de renforcer leurs nouvelles positions en supprimant le saillant français du Noyonnais. Outre l’amélioration des communications, le réalignement de cette partie du front devait être une étape vers Paris dont la prise aurait eu un impact moral fort sur les alliés. Une offensive fut ainsi mise sur pied sur le front Montdidier–Noyon dont le premier objectif était de gagner Compiègne, le second de prendre Estrées-Saint-Denis.

Le 9 juin 1918, les Allemands lancent leur attaque dans le secteur Noyon – Montdidier. Les 30 kilomètres de front furent écrasés sous les obus, en majorité toxiques, sur une dizaine de kilomètres de profondeur. Lorsque s’élancèrent les dix premières divisions allemandes, les forces françaises opposèrent une résistance acharnée, mais cédèrent du terrain avant de se voir rejetées, le lendemain, derrière le Matz et l’Aronde. Mais en raison des pertes importantes consenties, le mouvement ennemi s’enraye et les Allemands ne poursuivent pas leur manœuvre. Les alliés résistent et parviennent, en juillet 1918, à inverser définitivement le sort de la guerre. Le 30 août 1918, Noyon, détruite à 80 %, est ainsi définitivement libérée.

A partir du 27 août 1918, le 75ème BTS est engagé vers le secteur de Champs dans la deuxième bataille de Noyon (franchissement de l’Ailette). C’est dans ce lieu que Guillaume Sinquin disparaît le 29 août 1918. Il avait 32 ans.

  • 15-SINQUIN Pierre François

Il est né le 22 février 1890 à Scaër. Ses parents étaient Louis Sinquin (tisserand) et Marie Isabelle (Elisabeth) Le Meur.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Brest était le  2481. Il était Brigadier au 5ème Régiment d’Artillerie à Pied.

Le 5e R. A. P., qui était stationné à Verdun en temps de paix, recevait le 2 août 1914 la mission, de défendre la forteresse et d’opposer une barrière infranchissable à l’ennemi.

Son personnel occupait, aux premiers jours de la mobilisation, les nombreux forts et ouvrages de la place, au-dessus de la porte d’entrée desquels s’étalait en grosses lettres cette fière- devise : S’ensevelir sous les ruines du fort plutôt que de se rendre.

Le régiment, qui était composé de treize unités actives et d’une compagnie d’ouvriers, mobilisait, en plus des treize batteries de dédoublement, douze batteries territoriales et une compagnie d’ouvriers formant le groupe territorial du régiment. L’effectif total était d’environ 23.000 hommes et de 227 officiers.

Ces unités étaient réparties dans les ouvrages s’étendant de Givet au fort de Gironville, situé entre Saint-Mihiel et Toul ; elles composaient, en dehors de la place de Verdun, l’artillerie des places de Givet, Longwy, Montmédy et Reims.

Le rôle de l’artillerie à pied, avant la guerre de 1914-18, comportait principalement la défense des places fortes du territoire ou l’attaque des places fortes ennemies. Chaque unité d’artillerie à pied, mobilisée avec un effectif réglementaire de 315 hommes, auquel s’ajoutait un nombre variable d’A. P. F. (hommes des classes 1887, 1888, 1889 appelés dès le premier jour), devait servir de nombreuses batteries de tir situées aux environs du point principal qu’elle avait à défendre.

Les nombreux changements dont chaque unité a été l’objet ne permet pas d’établir l’historique par secteur. De plus, pour suivre le parcours d’un artilleur, il faut connaître son groupe, ce qui, malheureusement, n’est pas le cas pour Pierre François Sinquin dont  on sait seulement, mais avec certitude, qu’il a été tué à l’ennemi le 30 janvier 1916 (25 ans) dans le bois d’Ailly. On se bat sur ce secteur depuis novembre 1914. Le bois d’Ailly, à l’est de la commune de Saint-Mihiel, dans la Meuse, est limitrophe du territoire de la commune d’Apremont et de la commune de Mécrin et il se continue vers le sud par le Bois de la Vaux-Fery situé sur la commune d’Apremont (55) qui se continue par le Bois de Jaulny et le bois de La Croix Saint-Jean.

  • 16-SINQUIN René Auguste Louis

Il est né le 1er novembre 1893 à Kerancalvez en Bannalec. Ses parents étaient Jean Sinquin et Françoise Le Gall.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 3961. Il était Soldat au 62ème Régiment d’Infanterie.

Le 25 septembre 1915, le 62e R.I. prend part à l’offensive de Champagne.

Un an après le début de la guerre qui se voulait fulgurante, le front s’est enlisé et le moral des troupes est au plus bas. Persuadé de pouvoir percer les lignes ennemies, le général Joffre lance en septembre 1915 une offensive de grande envergure, la seconde bataille de Champagne.

Le 22 septembre, l’artillerie française entre en action. Pendant 3 jours, près d’un million d’obus de tous calibres sont tirés sur les tranchées de la 3ème armée allemande. Sous le commandement du général de Castelnau, 500.000 hommes sont massés sur les 35 kilomètres de l’offensive. Le 25 septembre à 9h15, l’assaut est déclenché.

Anéanties par les bombardements, les premières lignes allemandes sont rapidement enfoncées. Mais dans tous les secteurs de l’offensive, les Français buttent rapidement sur la seconde ligne ennemie protégée par de solides réseaux de barbelés. Le 28 septembre, les assauts cessent et les Français, pris à leur tour sous le feu allemand, tentent de consolider leurs maigres avancés. Malgré quelques succès locaux, les Français ne réalisent pas la grande percée espérée.

Avec près de 28.000 tués et 100.000 blessés, les pertes humaines sont trop élevées aux yeux de l’Etat Major français et du général Pétain qui finit par suspendre les combats. Les Français n’auront fait reculer le front que de 4 kilomètres.

Le 25 septembre, le 62ème se bat dans les secteurs de la butte de Tahure, de Tahure, de La Brosse à Dents, du bois des Canons. Pendant les journées des 26 septembre au 5 octobre, le régiment est placé en réserve ou chargé d’appuyer des attaques partielles.  C’est au cours de l’une d’elles, à Tahure, que René Auguste Louis Sinquin est tué à l’ennemi le 2 octobre 1915. Il avait 21 ans.

  • 17-SINQUIN Yves Joseph

Il est né le 25 mars 1885 à Trémeur en Bannalec. Ses parents étaient Jean Sinquin et Marie Massé.  Il s’était marié le 10 janvier 1911 à Bannalec avec Anne Pichon.

Selon les Informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le  2858. Il était Soldat clairon au 318ème Régiment d’Infanterie.

Le 318e R. I. a été créé le 2 août 1914, à Quimper. Il fut essentiellement, depuis le commencement jusqu’à la fin, un régiment breton, presque uniquement composé d’éléments recrutés dans le sud Finistère.

Pendant 15 jours, il est affecté à la défense du camp retranché de Paris. Puis, le 318e embarque le 25 août à Louvres, pour être dirigé sur Arras. Ici commence ce qu’on pourrait appeler le calvaire d’un régiment. Durant un mois, sans trêve ni repos, ce ne sont qu’attaques, alertes, retraites, marches forcées, repos précaires dans les secteurs de Ginchy, Sailly-Sallisel, puis ceux de l’Ourcq, Villers, Saint-Genest, Montrolles (bataille de la Marne) et enfin, jusqu’à la fin 1914, secteur de Moulin-Sous-Touvent.

Yves Joseph Sinquin meurt le 18 décembre 1914 à l’hôpital mixte de Quimper des suites de maladie contractée pendant le service (broncho-pneumonie). L’on ne sait pas s’il a combattu avant d’être hospitalisé.

  • 18-SOLLIEC Henri Louis

Il est né le 6 mars 1873 à Scaër. Ses parents étaient René Solliec et Jeanne Marie Guillou. Il s’était marié le 26 janvier 1898 à Scaër avec Jeanne Marie Hélène Bouriquen.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 149.  Il était Dragon au 1er Régiment de Dragons. Il a été détaché à l’Atelier de Construction de Rennes (date inconnue).

Il meurt le 1er juillet 1917 (44 ans) à l’Hôpital complémentaire 105 de Rennes (Ille-et-Vilaine) d’une grave occlusion intestinale.

  • 19-STER Yves

Il est né le 18 août 1889 à Lan Pen Ouez en Bannalec. Ses parents étaient Yves Marie Ster, cultivateur, et Marie Anne Guillou.

Selon les Informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 2089. Il était Soldat au 118ème Régiment d’Infanterie.

Il disparaît le 22 août 1914 à l’âge de 25 ans pendant la bataille de Maissin en Belgique (province du Luxembourg).

Sept autres Bannalécois sont morts à la même date dans cette
même bataille : Louis Pouliquen, René Heurt, Jean Guillaume Huiban, René Jossic, Alain Christophe Marie Le Durand, Auguste Pierre Monchicourt, Louis René Berthou. Pour en savoir plus sur la bataille de Maissin voir l’article « Le lourd tribut des bannalécois…. ».