lettre Q

1-Quénéhervé Jean Marie Bertrand ; 2-Quénéhervé Michel Joseph Marie ; 3-Quénéhervé Yves René Marie ; 4-Quéré Alain Marie Célestin Compère ; 5-Quere Bertrand Louis ; 6-Quere H ; 7-Quere R ; 8-Quéré René Mathurin ; 9-Querlou J

  • 1-QUÉNÉHERVÉ Jean Marie Bertrand

Il est né le 11 août 1886 né à Stang-Dour en Bannalec. Ses parents étaient Bertrand Quenehervé et Marie Jeanne Bourhis. Il s’était marié à Bannalec le 28 octobre 1912 avec Marie Jeanne Isabelle Huiban. Ils ont eu 1 enfant.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 3505. Il était Soldat au 37ème Régiment d’Infanterie.

Le 30 août 1915, le 37ème RI quitte la Lorraine et débarque à Blesmes dans l’Aisne. En deux étapes, il se rapproche du front de Champagne et vient bivouaquer à une dizaine de kilomètres en arrière de la ferme de Beauséjour, dans les bois au sud-ouest de Somme-Bionne. Puis il monte en ligne au nord du ruisseau de Marson, sur la route de Massiges à Mesnil-lès-Hurlus (Marne), à l’Ouest de la ferme de Beauséjour.

La seconde bataille de Champagne (du 25 septembre 1915 au 9 octobre 1915) est en préparation. Jusqu’au 20 septembre, le 37ème travaille activement à ces préparatifs. Les Allemands, alertés qu’une grande attaque était imminente, décident d’engager de violentes actions sur plusieurs pointes des lignes françaises.

Le 21 septembre 1915, après une violente préparation par obus asphyxiants et lacrymogènes, les Allemands attaquent le 2ème bataillon du 37ème et réussissent un moment à prendre pieds dans ses tranchées. Mais une contre-attaque immédiate et énergique les rejette dans leur tranchée de départ. C’est dans ce combat dans le bois 11 au sud de la ferme de Beauséjour sur le territoire de la commune de Minaucourt à la limite avec la commune du Mesnil-lès-Hurlus que Jean Marie Bertrand Queneherve trouve la mort (29 ans). Il a été inhumé à Mesnil les Hurlus, cimetière militaire du Ravin de Marsan, travée 18, tombe 3.

  • 2-QUÉNÉHERVÉ Michel Joseph Marie

Il est né le 9 décembre 1887 à Stang-Dour en Bannalec. Ses parents étaient Bertrand Quenehervé, cultivateur, et Marie Jeanne Bourhis. Il était cultivateur.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 3749. Il était Soldat au 37ème Régiment d’Infanterie.

Il est tué à l’ennemi le 21 septembre 1915 (27 ans), le même jour et dans la même tranchée que son frère Jean Marie Bertrand Queneherve, dans le secteur de la Ferme Beauséjour (Pour en savoir plus, voir la note sur Jean Marie Bertrand Queneherve)

Il a été inhumé dans la Nécropole nationale La Crouée à Souain-Perthes-lès-Hurlus Tombe 2884 (Marne).

  • 3-QUENEHERVE Yves René Marie

Il est né le 27 février 1891 à Bannalec. Ses parents étaient Bertrand Quenehervé et Marie Jeanne Bourhis. Il était terrassier.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 2543. Il était Soldat au 19ème Régiment d’Infanterie.

A la mobilisation, le 19ème RI, composés de bretons du Finistère, du Morbihan et des Côtes-du-Nord, tenait garnison à Brest. Il quitte sa garnison le 8 août et débarque dans la région de Challerange. Les jours suivants le rapprochent de la frontière et de Sedan. Il entre en Belgique, aux Hayons, le 22 août au matin il débouche sur le plateau de Paliseul et se porte, à découvert, à l’attaque de l’ennemi retranché dans le village de Maissin qu’il enlève à la baïonnette et où il s’y maintient toute la nuit malgré de violents retours offensifs.

Lorsque le 11e corps d’armée débordé sur ses ailes se replie au sud de la Meuse, le 19ème est à l’arrière- garde et défend les abords de Sedan ; il prend une part brillante, le 27 août, à la bataille de Chaumont-Saint-Quentin et bouscule jusqu’à la Meuse un ennemi très supérieur en nombre.

Après avoir reçu d’importants renforts, le régiment participe à la bataille de la Marne et livre à Lenharrée, les 6, 7 et 8 septembre, de furieux combats, puis poursuit les Allemands en retraite par Châlons et Suippes jusqu’à la ferme des Vacques.

La 22e D.I. à laquelle est rattaché le 19ème est transportée dans la Somme où livre, les 6 et 7 octobre, les combats de Thiepval ; le front se stabilise et l’on pousse activement, de part et d’autre, l’organisation défensive.

Chargé le 17 décembre de l’attaque sur Ovillers, le 19ème s’est porté en avant sur un terrain absolument découvert avec un entrain remarquable. Sa conduite admirable pendant cette terrible journée et depuis le commencement de la campagne est rappelée dans la citation du 3 janvier 1915 de la IIe armée.

De janvier à juillet 1915, avec son frère breton le 118ème RI, il monte la garde à la Boisselle (Somme), en perpétuelle alerte à quelques mètres de l’ennemi. C’est là que Yves René Marie Quenehervé est tué à l’ennemi le 26 mars 1915, il avait 24 ans.
Pour en savoir plus sur la bataille d’Ovillers-la-Boisselle voir l’article « Le lourd tribut des bannalécois…. ».

Il est né le 8 avril 1891 au hameau de Gouriou à Bannalec. Ses parents étaient Jean Quéré et Marguerite Guiffant. Il était cultivateur.

Selon les Informations militaires, son matricule au recrutement de Quimper était le 3819. Il était Soldat au 116ème Régiment d’Infanterie.

Au moment de la déclaration de guerre, le 116e R. I. était en garnison à Vannes et détachait un bataillon à Morlaix et 2 compagnies à Auray. Il était composé presque exclusivement de Bretons, auxquels se mêlaient des Vendéens et quelques Parisiens. Il faisait partie de la 22e D. I. et du XIe C. A. et formait, avec le 62e de Lorient, la 43e brigade.

Les principales étapes du parcours du 116ème jusqu’à la mort d’Alain Marie Célestin Compère Queré ont été les suivantes :

  • En août 1914 : Ardennes françaises et Belges (Grandpré, Autruche, Authe, ferme de Labonne-Malade, Yoncq, Thélonne, Chaumont-Saint-Quentin, Mairy, Pouru- Saint-Rémy, Sud de Bertrix en Belgique et bataille de Maissin, 618 hommes hors de combat en une journée) ; La « Retraite » (nord de Chevenges, Malmy, Chémery, Bulson, Juvigny-sur-Marne, Saint-Pierre-aux-Oies, Soudron et Sommesous).
  • Du 5 au 13 septembre ; bataille de la Marne (Sommesous, Ecury-sur-Coole, Châlons, Saint-Etienne-au-Temple, Suippes, Saint-Hilaire-le-Gran, le moulin de Chantereine).
  • Septembre -décembre dans la Somme (Grandcourt, Hamel, Thiepval, Ovillers-la-Boiselle).
  • Janvier- juillet 1915 ; La Somme (secteur de Thiepval)

Le 18 août 1915, le 116ème quitte définitivement le secteur de Thiepval, où il a perdu, depuis novembre, une centaine de tués et environ 200 blessés. Après quelques jours de repos employés à l’instruction, le régiment débarque le 20 août à Vitry-la-Ville et à Vitry-le-François.

C’est là, à l’Ambulance 4/22 que Alain Marie Célestin Compère Quéré, très malade, est hospitalisé. Un peu plus de quinze jours après, le 7 septembre 1915, il meurt des suites de sa maladie imputable au service des armées, il avait 24 ans.

  • 5-QUERE Bertrand Louis

Il est né le 18 juillet 1895 à Bannalec. Ses parents étaient Henri Quéré et Marie Françoise Le Quere. Il était menuisier.  

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 3925.il est incorporé le 16-12-1914 au 2è RIC.

Quand il le rejoint, celui-ci cantonne à Vienne-le-Château et opère dans le secteur de Servon jusqu’au 8 juin 1915. Il reste cinq jours en première ligne et cinq jours au repos. Il ne se passe pas d’évènements très importants, sauf le 29 janvier 1915, où le 3e bataillon est alerté et engagé dans la partie sud-ouest du bois de la Gruerie pour coopérer avec la 40e D.I. à une contre-attaque dirigée contre les Allemands qui ont pris des tranchées.

Bertrand Louis Quere passe au 52è RIC le 16-04-1915. Avec ce régiment il va participer aux campagnes, batailles et combats suivants :

  • De juillet à septembre 1915 : La Croix-en-Champagne, Suippes, Souain ; la Batalle de Champagne à partir du 25 septembre : attaques des ouvrages de Presbourg et Wagram où le régiment perd 700 hommes ; en novembre et décembre, l’Oise (secteur de Clermont-Sur-Oise).
  • En 1916, il opère sur les fronts de la Somme, de la Marne et de Lorraine. Pendant la bataille de la Somme, en septembre/octobre, il est plus particulièrement dans le secteur de Belloy-en-Santerre : boyau d’Horgny, tranchées de Souave et des Annamites, route Villers-Carbonnel-Estrées, tranchées du Calmont et du Stop (En 2 mois, le régiment va perdre 600 hommes.
  • En 1917, il est dans le Sud de Saint-Mihiel, dans la région de Commercy de janvier à mai. En septembre, Verdun : Louvemont, Fort de Vaux.

Le 13 novembre 1917, le régiment est rassemblé à Mathons pour être transporté en camions, à destination de Lérouville. Le 15 novembre, le 1er bataillon prend les lignes dans le secteur Tête-à-Vache dans la Forêt d’Apremont où il restera douze jours. C’est là, et plus précisément à Saint-Agnant-Sous-Les-Côtes, que Bertrand Louis Quere est tué au combat le 23 novembre 1917, il avait 22 ans.

  • 6-QUERE H

Aucune donnée connue à ce jour

  • 7-QUERE R

Aucune donnée connue à ce jour

  • 8-QUERE René Mathurin

Il est né le 11 avril 1898 à Bannalec. Ses parents étaient Henri Louis Queré et Catherine Guiffant . Il était cultivateur.

Selon les Informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 2457. Il était soldat au 129ème Régiment d’Infanterie.

Le 18 juillet 1918, Ferdinand Foch, général en chef des armées alliées en France, lance la contre-attaque qu’il prépare depuis plusieurs mois. Depuis le mois de mars, l’initiative des combats est en faveur de l’Allemagne, qui se lance dans une série d’offensives destinées à forcer le front allié et remporter la guerre. L’Allemagne a en effet transféré ses armées du front russe vers le front occidental après la paix de Brest-Litovsk (3 mars 1918), et tente ainsi de remporter la victoire finale, grâce à la supériorité numérique, sur les Franco-Anglais, épaulés par l’arrivée progressive des GI’s américains.

Du 27 mai au 18 juillet, les Allemands attaquent dans l’Aisne et en Champagne, mais leurs offensives se heurtent sur les défenses alliées, l’aviation réussissant notamment à bombarder les ponts du génie allemand établis sur la Marne.

Le 18 juillet est donc une date essentielle dans le cours de la Première Guerre mondiale. Ce jour marque le basculement définitif vers l’issue du conflit, en novembre. A partir de la contre-offensive majeure des Alliés le 18 juillet, les Allemands ne feront que reculer jusqu’à accepter l’armistice de Rethondes, le 11 novembre.
La 69ème Division à laquelle est rattaché le 129ème RI va être engagée dans cette contre-offensive.
Le 18 juillet, le 129ème reçoit l’ordre d’aller s’établir à Coeuvres. Il y bivouaque jusqu’au 20 au soir subissant de fréquents bombardements de l’aviation ennemie. Dans la nuit du 20 au 21, le 129ème monte en ligne dans le ravin de Missy en vue d’une prochaine attaque. Les Allemands bombardent le ravin avec de gros calibres causant quelques pertes. Le 21 juillet, le 129ème se met en ligne entre le village de Ploisy et la ferme de Courmelles mais il est soumis à l’entrée du ravin de Ploisy à un violent bombardement de l’ennemi qui lui coûte, en quelques secondes, 82 tués ou blessés parmi lesquels René Mathurin Quéré.

Il est noté dans les registres militaires qu’il est décédé le 21 juillet 1918 (à 20 ans) à Courmelles (secteur comprenant notamment le ravin de Ploisy) dans l’Aisne.

  • 9-QUERLOU J

Aucune donnée connue à ce jour.