lettre N

1-Nabat Henri ; 2-Naour Alain ; 3-Naour Alain Yves ; 4-Naour Christophe ; 5-Naour François Guillaume ; 6-Naour Jean Yves ; 7-Naour René François Marie ; 8-Nelias François ; 9-Nelias Michel Louis ; 10-Nerzic François ; 11-Nerzic Louis ; 12-Nicolas G ; 13-Nicolas Jean Marie Alain Joseph ; 14-Nicolas Pierre Joseph ; 15-Nicolas R

  • 1-NABAT Henri

Il est né le 13 mai 1893 au hameau de Kergac en Bannalec. Ses parents étaient Alain Nabat et Hélène Guyader. Il était cultivateur.

Selon les Informations militaires, il avait été Incorporé au 116ème RI le 28 novembre 1913. Le 3 août 1914, son Matricule au recrutement de Quimper était le 3932.

Il était alors passé comme Soldat au 40ème Régiment d’Infanterie. Il a été décoré de la Croix de guerre avec Citation à l’ordre du régiment n°219 du 31 juillet 1916 : « Très bon agent de liaison, parti au début de la campagne, a été blessé à Fère-Champenoise. Revenu au front le 21 juillet 1915 s’est toujours distingué par sa bravoure aux attaques faites par son régiment, notamment à Verdun. ». Il sera blessé une deuxième fois par éclat d’obus le 24 novembre 1916 à Douaumont (Meuse).

Le 40ème RI rejoint l’armée d’Orient le 4 février 1917.

L’histoire du front d’Orient débute en 1915 avec une expédition navale franco-britannique, dite  « expédition des Dardanelles ». Mais l’expédition contre la Turquie est un échec. Planifiée initialement comme une opération uniquement maritime, les puissances de l’Entente sont finalement acculées à envoyer des troupes à terre. Français et Britanniques sont débarqués sur la presqu’ile de Gallipoli en Turquie et font face à une armée turque soutenue par des officiers allemands qui s’y défendent avec acharnement. Les troupes de l’Entente doivent finalement réembarquer fin 1915 laissant derrière elles des milliers des leurs.

En septembre-octobre 1915, la Bulgarie rentre en guerre aux côtés de puissances centrales. Une grande offensive conjointe bulgaro-germano-austro-hongroise est alors lancée avec succès contre la Serbie. Pour l’Entente, il faut de toute urgence soutenir l’allié serbe. La France et le Royaume-Uni décident d’intervenir militairement en territoire serbe afin de sécuriser l’arrière des troupes serbes, c’est la campagne de Serbie d’octobre à décembre 1915. L’avancée des troupes allemandes, austro-hongroises, et dans une moindre mesure des troupes bulgares, est si rapide que l’armée serbe bat en retraite et est contrainte de se replier en traversant l’Albanie en plein hiver.  Début décembre, le recul des troupes françaises et britanniques avancées en territoire serbe est ordonné. Elles évacuent le territoire de la Serbie et se replient derrière la frontière grecque, se fortifiant autour de la ville de Salonique dans le camp retranché du même nom.

En août 1916, les troupes de l’Alliance passent à l’offensive dans la plaine de Monastir et avancent en territoire grec, bousculant les troupes de l’Entente dans la région de Florina. Quelques semaines plus tard, les troupes de l’Entente réagissent. Entre septembre et novembre 1916, elles parviennent, au prix de lourdes pertes, à prendre l’avantage et à entrer en Macédoine serbe. La ville de Bitola est finalement évacuée par les troupes des puissances centrales, puis occupée par les unités de l’Entente fin novembre.

De janvier 1917 à septembre 1918, le front évolue peu malgré des offensives localisées et des coups de mains incessants que va connaître le 40ème RI.

Le 4 août 1917, le 40ème RI occupe Dihovo. Il occupera ces mêmes positions jusqu’à la marche en avant, le 25 septembre 1918.

Le 18 août, à 20 h., l’ennemi bombarde violemment l’ouvrage de Posen par obus de 105, 88 et de 77, et par obus asphyxiants et lacrymogènes.

Le 2 septembre, l’ennemi effectue de nouveaux bombardements avec torpilles et obus de gros calibre sur Posen, Gotha et les abords de Dihovo.

Henri Nabat est grièvement blessé par un éclat d’obus le 2 novembre 1917 et transporté à l’Ambulance de Colonne mobile A à Holeven où il meurt le 6 novembre 1917 des suites de ses blessures. Il avait 24 ans. Il est inhumé au Cimetière militaire de Bitola (Monastir en Macédoine), tombe 5541.

  • 2-NAOUR Alain

Il est né le 9 février 1882 à Bannalec. Ses parents étaient Alain Naour et Marie Jeanne Maurice. Il s’est marié avec Marie Françoise Hélène Naour le 15 mai 1910 à Bannalec. Il était cultivateur.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 3295. Il était Soldat au 71ème Régiment d’Infanterie.

Il meurt des suites de maladie contractée en service le 13 septembre 1915 (33 ans) à l’Hôpital des contagieux, caserne M à Bar le Duc (Meuse). Il a été inhumé à Nécropole nationale de Bar-le-Duc, Tombe 1674.

  • 3-NAOUR Alain Yves

Il est né le 26 juillet 1882 à Bannalec. Ses parents étaient Charles Naour et Marie Anne Maurice. Il était cultivateur.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 3331.

Il était soldat au 118ème Régiment d’infanterie.

Il disparaît au combat le 24 décembre 1914 (32 ans) à Oviller la Boisselle (Pour en savoir plus sur la bataille de La Boisselle, voir l’article sur notre site « Le lourd tribut des bannalécois durant les premiers mois de la Guerre 14-18 »). Il a été inhumé dans l’ossuaire de la Nécropole nationale de Rancourt (Somme), sépulture 5115. Son frère Christophe trouvera la mort dans les environs de la commune de Servon-Melzicourt (Marne) le 14 juillet 1915.

  • 4-NAOUR Christophe

Il est né le 10 juillet 1880 à Bannalec. Ses parents étaient Charles Naour et Marie Anne Maurice.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper1était le 812. Il était Soldat de 2e classe au 2ème Régime d’Infanterie Coloniale, 12ème compagnie.

Du 6 au 13 juillet 1915, le 2ème RIC se prépare à attaquer dans le secteur du bois Baurain. Le bois Baurain était à l’est de la fontaine de la Noue Dieusson sur la commune de Servon-Melzicourt limitrophe avec Vienne-le-Château (Marne).

Le 13 juillet au soir, les troupes d’attaque occupent leurs positions de combat, dans le but de les reconnaître. Le mouvement terminé vers 20 heures, les troupes reprennent leurs positions de départ.

Le 14 juillet, les bataillons d’assaut s’élancent vers les positions ennemies. Les combats vont durer 24 heures. Dans ces combats du bois Baurain, le régiment a eu 28 officiers et 1322 hommes tués, blessés ou disparus parmi lesquels Christophe Naour. Les registres des autorités militaires ont noté qu’il est « Mort pour la France le 14 juillet 1915 – Servon-Melzicourt – bois Baurin, 51 – Marne, France ». Il avait 35 ans. Il a été décoré de la Médaille commémorative de la Grande Guerre et de la Médaille de la Victoire. Son frère Alain Yves a été tué au combat le 24 décembre 1914 à Oviller la Boisselle (Somme).

  • 5-NAOUR François Guillaume

Il est né le 17 mars 1894 à Bannalec. Ses parents étaient Alain Naour et Jeanne Maurice. Il était cultivateur.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 3633. Il a été incorporé le 5 septembre 1914 au 71ème Régiment d’Infanterie puis il est passé au 106ème RI le 20 mai 1915.

Il est tué à l’ennemi le 17 juillet 1916 à Landrecourt dans la Meuse.

  • 6-NAOUR Jean Yves

Il est né le 25 mai 1883 à Kerdonval en Bannalec. Ses parents étaient Charles Naour, cultivateur, et Marie Anne Bris. Il était cultivateur.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 3120. Il était Soldat au 71ème Régiment d’Infanterie.

Le 7 août 1916, le 71ème est engagé à Verdun, dans le secteur de Thiaumont.

Situé à une altitude de 365 mètres, à la croisée de la crête de Fleury-Souville et de la crête de Froideterre-Douaumont, le plateau de Thiaumont est une des portes d’entrée vers Verdun, que Français et Allemands se disputent avec acharnement. Pris et repris de nombreuses fois entre juin et octobre 1916, le plateau de Thiaumont fait l’objet d’un pilonnage intensif par une artillerie mêlant tous les calibres. Les tirs de barrage, destinés aux assauts et contre-attaques, les bombardements de rupture pour broyer les points de résistance organisés, s’enchaînent sans relâche. Abandonnées à la tourmente de cet effroyable bombardement, les unités, déjà fortement éprouvées lors de la montée en ligne, sont littéralement déchiquetées par les préparations d’artillerie qui soulèvent d’énormes gerbes de terre et de débris humains.

Devant la ferme et l’ouvrage de Thiaumont, certaines unités perdent plus des trois quarts de leur potentiel avec une forte proportion de tués, de blessés graves et de disparus.

C’est le cas du 71ème RI entre le 7 août et le 26 août 1916 va connaître des pertes considérables. Le 26 août, c’est la date de la dernière attaque du 2ème bataillon du 71ème avant d’aller rejoindre le reste du régiment à Contrisson.  Le 3ème bataillon avait exécuté une attaque locale trois jours avant, le 23 août 1916, au cours de laquelle fût tué à l’ennemi Jean Yves Naour (33 ans). Il est noté par les autorités militaire : « décédé » à Fleury-devant- Douaumont.

  • 7-NAOUR René François Marie

Il est né le 8 août 1876 à Rosporden. Ses parents étaient de Yves Naour et Jeanne Marie Naour. Cultivateur, il s’est marié le 22 novembre 1904 à Bannalec avec Marie Françoise Josephe Kerhervé.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 1325. Mobilisé le 04 août 1914 au 18è bataillon à pied. Le 18ème BAP (Brest, Lorient, St-Nazaire) avait été versé au 3ème Régiment d’Artillerie à Pied le 1er mars 1910.

Au début des hostilités, la mission de la plus grande partie des unités était d’assurer la défense des côtes. C’est ainsi qu’à Brest, les unités qui y étaient mobilisées concouraient à assurer la défense de la rade de Brest et des principaux points environnants. Des unités de réserve et de territoriale étaient chargées de la défense des principaux points de la cote des îles de l’Océan. Deux unités étaient dirigées sur la place de Langres.

L’entrée de l’Angleterre dans la lutte, le 4 août 1914, apportait l’appui de sa puissante flotte à la sécurité des côtes française et réduisait la menace de la flotte allemande dans la Manche et l’océan Atlantique. En conséquence, le nombre des unités affectées à la défense des côtes commença à être réduit et quelques-unes d’entre elles furent envoyées au secours des places du nord de la France, menacées par l’invasion allemande qui se propageait par la Belgique.

Le 6 août 1914, le ministre de la Guerre donna l’ordre de diriger six batteries de Cherbourg et deux de Brest sur la place de Maubeuge. Ces batteries étaient mises en route le 7 août. Elles contribuèrent à la défense de cette place fortifiée qui compte six forts dont le siège par l’armée allemande dura du 27 août au 8 septembre 1914.

Le 27 août, ce sont quelque soixante mille soldats allemands qui investissent la place. Deux jours plus tard, le fort de Boussois est quasiment détruit. Il aura suffi de trois heures. Le 1er septembre, les Français tentent une sortie qui se solde par la mort de neuf cent vingt-trois militaires. Le 4 septembre, les forts de Cerfontaine et des Sarts sont écrasés par l’artillerie.

Le lendemain, la ville est en feu. Le 7 septembre, après le bombardement du fort de Leveau, le drapeau blanc est hissé sur l’église. La reddition suivra. Le bilan du siège de Maubeuge est lourd. Côté français, 1300 tués et 45 000 soldats français faits prisonniers parmi lesquels les opérateurs des batteries.

Suivant une dépêche ministérielle en date du 15 août 1914, le personnel des unités restant affectées à la défense du front de mer de Cherbourg, fut relevé par du personnel de la marine. Cette relève fut terminée le 22 août et les batteries devenues ainsi disponibles furent dirigées, ce même jour, sur la place de Toul.

La 6ème batterie active en provenance de Cherbourg arriva à Toul le 22 août 1914, sept jours plus tard elle arma deux batteries de 95 sur le plateau d’Amance. Peu de temps après elle fut soumise à un bombardement violent et continu de huit jours.  Le personnel de la batterie prit sa part de gloire à la défense célèbre du plateau d’Amance.  De là, la plus grande partie de la batterie alla à Pont-à-Mousson concourir à la prise du bois Le Piètre, puis rejoignit au début de 1915, le reste de la batterie à Parroy et Emberménil, à l’est de Lunéville. Treize citations furent accordées au personnel de cette batterie. 

Début septembre 1914, les batteries de Brest furent dirigées dans la région de Toul. La 2ème batterie active arriva à Toul le 4 septembre 1914. Les 7, 8, 9 et 10 septembre, elle ouvrit le feu avec des pièces de 155 L. sur les positions ennemies de la Woevre, contribuant à la défense avancée de Toul. Ses débuts lui valurent, pour sa belle tenue, une citation à l’Ordre de la place de Toul.  Du 12 au 19 septembre, elle participa à la défense du fort de Troyon.  Le 21 septembre, elle revint en Woevre, où durant tout l’automne et l’hiver elle participa sans trêve à toutes les attaques (prise de la Hazelle, de la Vesogne, de Seicheprey, de Flirey, du bois de Mortmare), attaques pénibles et glorieuses qui illustrèrent les troupes d’infanterie et les artilleurs qui y participèrent. (Lors de l’attaque du bois de Mortmare, dans la journée du 8 avril, on compta dix-huit contre-attaques ennemies.)  Vingt-cinq citations furent décernées au personnel de cette batterie depuis le début des hostilités jusqu’à la fin de septembre 1915. René François Marie Naour était de ce personnel-là.

Enfin quatorze batteries furent enlevées successivement à la défense des côtes de l’Océan (Bordeaux) et affectées à celle du camp retranché de Paris.

En 1915, les quelques batteries d’activé et de réserve restée dans les camps d’instruction, ne tardèrent pas à être envoyées au front. Il ne resta plus dans les places fortes que les unités territoriales. Pendant que quelques unités désarmèrent les batteries et expédièrent les pièces au front, les autres furent successivement employées comme batteries de travailleurs et, par la suite, affectées à des positions de tir.

La création de l’artillerie lourde sur voie ferrée et de l’artillerie lourde à grande puissance amène la transformation des unités d’artillerie à pied et de nouveaux groupements de batterie. Le 3ème R.A.P. va perdre une partie de ses unités et en recevoir d’autre corps. Une nouvelle réorganisation de l’artillerie a lieu le 1er mars 1916 et a pour conséquence d’entraîner la disparition d’une grande partie de ses unités mobilisées qui passèrent à d’autres corps ou furent dissoutes. René François Marie Naour passe au 70ème Régiment d’Artillerie Lourde le 1er août 1917. (Pour l’instant il n’y a aucune donnée sur ce régiment). Il est envoyé en congé illimité de démobilisation le 31 décembre 1918. Il est réformé définitivement le 21 mai 1920.Réforme définitive à Quimper le 21mai 1920. Il décède le 12 janvier 1921 à Bannalec, il avait 44 ans.

  • 8-NELIAS François

Il est né le 21 janvier 1898 à Bannalec. Ses parents étaient Jean Yves Nélias et Marie Anne Salaun. Il était cultivateur.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 2433. II a été incorporé le 22 avril 1918 au 116ème Régiment d’Infanterie.

Il décède le 26 février 1919 (21 ans) à l’Ambulance 12/4 à Montmédy des suites de maladie contractée sur le champ de bataille (congestion pulmonaire due aux gaz suffocants).

  • 9-NELIAS Michel Louis

Il est né le 6 juillet 1886 à Bannalec. Ses parents étaient Jean Nelias et Marie Françoise Thomas. Cultivateur, il s’est marié à Bannalec le 7 novembre 1911 avec Marie Françoise Lancien.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 1288. Il était Soldat au 118ème Régiment d’Infanterie.

Il disparaît le 24 décembre 1914 (28 ans) au cours de la bataille de La Boisselle dans la Somme. Pour en savoir plus sur la bataille d’Ovillers-la-Boisselle voir l’article « Le lourd tribut des bannalécois…. ».

  • 10-NERZIC François

Il est né le 8 juin 1889 à Bannalec. Ses parents étaient François Nerzic, cultivateur, et Marie Josèphe Roux. Il s’est marié à Bannalec le 21 septembre 1914 avec Aline Marguerite Rosine Guiffant. Il était cultivateur.

Selon les Informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 2204. Il était Soldat au 118ème Régiment d’Infanterie.

Il disparaît le 24 décembre 1914 (25 ans) au cours de la bataille de la Boisselle dans la Somme. Pour en savoir plus sur la bataille d’Ovillers-la-Boisselle voir l’article « Le lourd tribut des bannalécois…. ».

  • 11-NERZIC Louis

Il est né le 26 mars 1883 à Kersévéon en Bannalec. Ses parents étaient Jean Nerzic, cultivateur, et Marie Jeanne Foll. Cultivateur, Il s’est marié à Bannalec le 28 avril 1912 avec Marie Françoise Naour. Ils ont eu un enfant.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 3187. Il était Soldat au 45ème Régiment d’Infanterie.

Il meurt des suites de maladie contractée en service le 6 janvier 1915 (31 ans) à l’hôpital temporaire n° 10 d’Amiens dans la Somme. Il est inhumé dans la Nécropole nationale d’Amiens Saint-Acheul, Rang 4 , tombe 724. Ce cimetière regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France durant la Première Guerre mondiale et plus particulièrement ceux tués lors des combats qui se sont déroulés dans le département de la Somme. Il rassemble 2 774 corps, dont 2 740 combattants français, douze Britanniques, neuf Belges, un Russe, un travailleur Chinois ainsi que des Indochinois, des Malgaches, pour la période 1914-1918.

  • 12-NICOLA G

Aucune donnée à ce jour

Il est né le 30 janvier 1875 au hameau de Bossulan à Nizon. Ses parents étaient Noël Nicolas et Marie Le Demezet. Il était cultivateur. Il s’est marié à Bannalec le 17 janvier 1901 avec Marie Jeanne Gilette Le Bris. Ils ont eu un enfant.

Selon les Informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 1881.

Il était Soldat au 45ème Régiment d’Infanterie Territoriale.

Le 45e régiment d’infanterie territoriale est un régiment d’infanterie de l’armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale. Il est mobilisé en août 1914 comme unité de forteresse, dispersé à Givet, Longwy, Verdun ou encore Charleville. Le régiment est définitivement dissous en juillet 1917 mais ses bataillons continuent de servir comme unités de soutien jusqu’à la fin de la guerre.

Jean Marie Alain Joseph Nicolas décède le 11 juin 1919 à Bannalec 1919 des suites de maladie contractée en service. Il avait 44 ans.

  • 14-NICOLAS Pierre Joseph

Il est né le 20 octobre 1897 à Kernével. Ses parents étaient Charles Louis Nicolas et Marie Françoise Carer. Il était cultivateur.

Selon les Informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 2733. Il était Soldat au 129ème Régiment d’Infanterie.

Le 129ème RI est engagé dans le secteur de Verdun (Bezonvaux, les Caurrières) depuis le 26 juin 1917. Les positions françaises sont établies à contre-pente, à moins de 200 mètres de celles des Allemands qui tiennent la région au nord du bois des Caurrières. Ceux-ci, abondamment pourvus de lance-mines, gros et petits, exécutent de fréquents tirs de harcèlement qui, durant plusieurs heures, bouleversent les tranchées françaises, détruisent les abris ainsi que les réseaux de fils de fer et causent de très fortes pertes. Tous les deux ou trois jours, après un déluge de projectiles de lance-mines, des groupes de choc allemands lancent une attaque sur les tranchées adverses et essaient d’enlever des hommes. Juillet est caractérisé par plusieurs de ces actions ennemies dans toute la région de Bezonvaux : elles ont lieu en particulier les 1er et 3, ainsi que pendant toutes les nuits des 4 au 24 au cours desquelles les Français les repoussent inlassablement.

Le 16 août, à 19 heures, une attaque allemande se déclenche. Elle permet aux assaillants d’occuper les tranchées des Zouaves et des Arvernes. Les 2ème et 3ème bataillons du 129ème viennent en renfort. Les pertes françaises totales se montent à 16 officiers et 700 hommes (tués, blessés, disparus) parmi lesquelles Pierre Joseph Nicolas, grièvement blessé. Evacué sur l’Ambulance 9/10 de la commune des Monthairons (Meuse), il y meurt des suites de ses blessures le 21 août 1917 à l’âge de 19 ans. Il a été décoré de la Croix de guerre. Il a été inhumé dans la Nécropole nationale de Bévaux située sur le territoire de la commune de Verdun (Meuse), Carré 7, rang 12, tombe 231.

  • 15-NICOLAS René Yves

Aucune donnée à ce jour