lettres E/F

1-EVEN Yves Joseph Marie;

2-FICHE François René Joseph ; 3-FICHE Jérôme Mathieu ; 4-FICHE Joseph ; 5-FLECHER François Germain ; 6-FLEITER François Louis Joseph ; 7-FOURMENTIN Louis ; 8-FOURMENTIN Yves Marcel Auguste ; 9-FROMENTIN Jean Ernest

  • 1-EVEN Yves Joseph Marie

Il est né au bourg de Bannalec le 6 janvier 1895. Ses parents étaient Yves Even et Marguerite Le Flécher.  Avant l’incorporation, il était instituteur public à Saint-Thurien. Il était célibataire.

Selon les Informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 3865. Il a été affecté comme soldat à la 11ème Section d’Infirmiers Militaires le 18 janvier 1915.

Il meurt à  20 ans des suites de maladie contractée en service le 2 juin 1915 à l’Hôpital maritime de Brest.

  • 2-FICHE François René Joseph

Il est né le 11 août 1891 à Kerourien en Bannalec. Ses parents étaient Louis Fiche (cultivateur) et Louise Vigot. Il était distillateur.

Selon les Informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 2437. Il a servi comme Chasseur au 26ème Bataillon de Chasseurs à Pied (B.C.P.).

Le 30 juillet 1914, le 26ème B.C.P. part en campagne. Il fait partie des troupes de couverture du 6ème CA. Il participe aux opérations de retraite des 3ème et 4ème armées : Joppécourt, Fillières, Mercy-Le-Haut fin août (bataille de Lorraine) puis à la bataille de La Marne : Cierges-Monfaucon, Vaux Marie (du 8 au 14 septembre).

La bataille de la Marne (80 000 soldats français y perdent leurs vies) met un terme à l’avancée allemande (12 septembre) et sauve Paris mais elle ne marque pas la déroute de l’armée allemande qui se replie en bon ordre.

Entre le 15 et le 20 septembre 1914, le 26e est toujours aux avant-postes au nord de Verdun dans le bois de Baty, puis dans la forêt de Spincourt, d’où il repousse une forte reconnaissance ennemie. C’est dans ce terrain d’opérations que François René Joseph Fiche est tué le 19 septembre 1914. Son décès a été enregistré dans la commune de Chaumont-sur-Aire. Il avait 23 ans. Son frère, Jérôme Mathieu, sera tué un peu moins de 2 ans après lui.

  • 3-FICHE Jérôme Mathieu

Il est né le 10 mai 1885 à Kerourien en Bannalec. Ses parents étaient Louis Fiche (cultivateur) et Louise Vigot. Il s’est marié le 3 septembre 1911 à Bannalec avec Louise Laurence Victorine Rodallec. Ils ont eu 2 enfants. Il était cultivateur.

Selon les Informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 2878. Il était Dragon dans le 9ème Régiment de Dragons.

Le 15 juillet 1918, le 9e régiment de dragons, qui était cantonné à Ablancourt, partit pour la région de la Veuve. Les Allemands venaient de déclencher une formidable offensive depuis Château-Thierry jusqu’à la Main-de-Massiges, sur tout Le front de Champagne. Elle fut clouée sur place dans toute la partie est du front. A l’ouest, les Allemands avaient franchi la Marne et progressaient en direction d’Epernay.

Le 16 juillet, à 1 h. 30, toute la division se mit en route pour la forêt d’Enghien. Arrivé dans la matinée dans les bois de Marolles, après une marche forcée de 90 kilomètres, le régiment mit pied à terre et forma deux escadrons de combattants à pied la maison forestière d’Enghien. La ligne de résistance française se tenait en bordure des bois de Boursault.

Les unités du 9ème dragon, échelonnées en profondeur, reçurent le 17 juillet, à 17 h15, l’ordre de dépasser les troupes en ligne et d’attaquer Montvoisin. Le 9e dragons se porta en ligne, malgré le bombardement, par une marche d’approche de 4 kilomètres. A 19 h. 30, après une très courte et insuffisante préparation d’artillerie sur les lisières de Montvoisin, les combattants à pied du 9e dragons sortirent du bois et se dirigèrent sur leurs objectifs. Ils furent aussitôt pris à partie par de nombreuses mitrailleuses postées dans Montvoisin et par un violent bombardement. ls progressèrent néanmoins de plusieurs centaines de mètres et arrivèrent au contact de la ligne ennemie.

Un bombardement intense d’obus toxiques et de tous calibres, un violent orage, le manque de liaison avec les unités voisines qui n’avaient pu effectuer une avance aussi considérable, de fortes pertes, ne leur permirent pas de continuer leur progression pendant la nuit ; mais le 18 juillet, au matin, ils se reportèrent en avant et pénétrèrent dans Montvoisin.

L’ennemi, devant cette brusque attaque du 9ème dragon, évacua complètement Montvoisin. La prise de cet important point d’appui facilita le lendemain l’avance générale de toute la ligne en direction d’OEuilly et, le 20, son avance jusqu’à la Marne.

Mais les pertes furent lourdes ; elles atteignirent la moitié de l’effectif pour la compagnie de première ligne, dont 33% de tués parmi lesquels Jérôme Mathieu Fiche qui grièvement blessé le 17 juillet mourut le 18 juillet 1918 à l’Hôpital Mixte de l’Hôtel-Dieu de Vertus (Marne) à l’âge de 33 ans. Son frère, François René Joseph, avait été tué au combat le 19 septembre 1914.

Cité à l’ordre de la Division n°172C. du 11 août 1918 « Très bon cavalier, modèle de dévouement et d’abnégation. S’est distingué dans tous les combats auxquels il a pris part et particulièrement au combat du 17 juillet 1918 au cours duquel il s’est fait tué bravement« .

  • 4-FICHE Joseph

Il est né le 30 mars 1890 au hameau de Lan Pen Ouez en Bannalec. Ses parents étaient Louis Fiche et Marie Josèphe Rospabé. Il était cultivateur.

Selon les informations militaires son matricule au recrutement à Quimper était le 2494. Il a servi comme soldat au 62ème Régiment d’Infanterie.

Le 25 septembre 1915, le 62e R.I. prend part à l’offensive de Champagne (du 25 septembre au 9 octobre 1915) qui avait pour but de percer le front allemand. Elle se solda par de terribles pertes dans les rangs de l’armée française (28 000 morts, 100 000 blessés et 54 000 prisonniers) pour des gains négligeables sur le terrain (quatre kilomètres).

Le 62e R.I. reçoit la mission d’enlever les très fortes positions allemandes constituées :  1. par les lignes de tranchées au nord de Perthes-les-Hurlus ; 2. par le village de Tahure ; 3. par la butte de Tahure (cote 192 nord-ouest de Tahure).

C’est sur l’un de ces trois champs de bataille que Joseph Fiche est grièvement blessé et meurt de ses blessures le 30 septembre 1915 à l’ambulance 5/11 de la Croix-Champagne. Il avait 25 ans.

Il est inhuméà la Nécropole nationale de Saint-Jean-Sur-Tourbe, tombe 1112

  • 5-FLECHER François Germain

Il est né le 27 décembre 1892 à Kernével. Ses parents étaient Germain Flecher et Marie Jeanne Le Bihan. Il était cultivateur.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 1734. Il était soldat au 67ème Régiment d’Infanterie.

Avec son régiment, François Germain Flecher va participer :

  • en 1914, aux combats de Cons-la-Grandville (22 août) puis ceux des régions de Beuveilles – Longuyon (23, 24 et 25 août), de Septserges et de Montfaucon (1er et 2 septembre), de Beauzée (7 septembre) et de la tranchée Calonne, bois Loclont, Saint-Rémy (22, 23 et 24 septembre) ;
  • en 1915, aux attaques sur les Eparges (d’abord fin février, une opération qui a coûté au 67ème RI 18 officiers, dont 9 tués, 7 blessés, 2 disparus, et 940 hommes, dont 101 tués, 389 blessés et 450 disparus, puis en avril où le régiment perd 23 officiers, dont 10 tués, 11 blessés, 2 disparus et 1.029 hommes, dont 130 tués, 583 blessés et 316 disparus), à la reprise de la tranchée de Calonne ( où le 24 avril, le 67ème RI est écrasé par une formidable attaque allemande qui se déclenche sur tout le front du régiment soit 3,5 km) et à la grande offensive de Champagne du 25 septembre 1915.

C’est au cours de cette dernière, et plus précisément lors de la reconquête du fortin de la tranchée de Lubeck (26, 27et 28 septembre) que François Germain Flecher va être gravement blessé (ces 3 journées meurtrières ont provoqué de lourdes pertes pour le 67ème RI : 27 officiers, dont 8 tués et 10 blessés ; 1178 hommes, dont 136 tués, 695 blessés et 347 disparus). Transporté à Hôpital complémentaire de Nantes, il y meurt des suites de ses blessures le 11 février 1916. Il avait 23 ans.

  • 6-FLEITER François Louis Joseph

Il est né le 19 mars 1885 à Pont Lucas à Bannalec. Ses parents étaient François Marie Fleiter et Marie Françoise May. Il s’était marié le 1er avril 1913 à Bannalec avec Marie Anne Françoise Le Grand.  Au moment de la mobilisation générale, il habitait Palaiseau (Essonne).

Selon les informations, son matricule au recrutement était le 2850 – Quimper. Il a servi comme soldat au 127ème Régiment d’Infanterie dans la 3ème compagnie.

De mai à août 1918, le 127ème RI est dans le secteur de Soisson : Tartiers, Fontenoy, la ferme du Pressoir, Vingré, Port-Fontenoy.

Le 6 juin, à 22 heures le 1er Bataillon et la 5ème Compagnie enlèvent le village de Port-Fontenoy, dont ils occupaient la lisière ouest et s’établissent dans ce village. Ils sont soumis à un violent bombardement qui leur cause des pertes sévères (10 tués, 35 blessés). Mais le gain est maintenu.

Le 11 juin, le 2ème Bataillon est en première ligne le 13 juin à l’ouest de Vingré.

Jusqu’au 23 juin, les trois bataillons du 127ème RI occupent défensivement le secteur Nord de Port-Fontenoy. L’occupation du secteur Nord de Port-Fontenoy continue avec les 1er et 2ème bataillons jusqu’au 2 juillet et avec le 3e Bataillon jusqu’au 17 juillet.

C’est dans ce hameau que François Louis Joseph Fleiter est tué au combat le 7 juillet 1918. Il avait 33 ans. Il a été inhumé dans la Nécropole nationale de Vic – Sur – Aisne (Aisne), Carré I, tombe 145. Son nom figure également sur le monument aux morts de Palaiseau (Essonne)

  • 7-FOURMENTIN Louis

Il est né le 31 décembre 1895 à Saint-Thurien. Ses parents étaient Louis Fourmentin et Anne Gallo. Il était cultivateur.

Selon les Informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 3868. Il était soldat au 402ème Régiment d’Infanterie.

Le 402e régiment d’infanterie prend rang dans l’armée française le 12 mai 1915. Il est composé de Bretons de Quimper, de Brest, de Lorient, de Nantes, de Landernau, de Morlaix mais aussi de Picards de la Somme, de gars du Nord et du Pas-de-Calais et de Parisiens. Les hommes reçoivent, pendant la période mai – août 1915, un entraînement intensif.

Le 25 septembre, dans la soirée, le front allemand est percé en Champagne et en Artois. Dans la nuit, le 402e parvient à Saint-Hilaire-au-Temple dans la soirée du 26 et dans la nuit suivante se concentre près de la ferme de Cuperly.

Le 27 septembre, le régiment se porter à Saint- Hilaire-le-Grand ; il s’y concentre dans la soirée et passe la nuit dans les tranchées françaises au nord de Saint-Hilaire, à l’est de la route Saint-Hilaire-le-Grand – Saint-Souplet.

Le 29, avant le jour, il parvient à la tranchée des Fentes, bientôt franchie, pour se déployer en vagues d’assaut. Le jour se levant montre les mitrailleurs et le 3e bataillon exposés, en terrain  découvert. Dès lors, les pertes sont sévères. Les débris du régiment se maintiennent au contact de l’ennemi pendant la journée du 29 et la nuit suivante. Le 30, ils se retirent sur la ferme des Vacques pour se réorganiser.

Du 28 au 30, le régiment a perdu 8 officiers, 23 sous-officiers et 78 hommes blessés recueillis dans les ambulances ; 28 officiers, 93 sous-officiers et 1.509 hommes portés disparus. Parmi eux, Louis Fourmentin, porté disparu le 29 septembre 1915 à Sainte-Marie-à-Py. Il avait 19 ans. Son frère, Yves Marcel Auguste, était tombé au combat le 29 août 1914.

Il est né le 15 juillet 1891 à Saint-Thurien. Ses parents étaient Louis Fourmentin et Anne Gallo.

Selon les Informations militaires, son matricule au recrutement : 2439 – Quimper (Finistère).  Il était soldat au 165ème Régiment d’Infanterie.

Le 22 août 1914, le 2e Corps de l’Armée française portait son quartier général à Montmédy. La place forte de Montmédy forte de 2 300 hommes contrôlait la vallée de la Chiers et l’importante voie ferrée Sedan Longuyon.

Le rôle de la Place de Montmédy était simplement de servir de point d’appui aux troupes qui pouvaient avoir à opérer dans la région. Elle devait, en outre, assurer la protection de la voie ferrée et du tunnel, que le gouverneur, en cas de reddition, devait détruire après en avoir référé au commandant en chef.

Du 25 au 26 août, les derniers éléments de l’IVe armée évacuent les abords de Montmédy qui se trouve complètement isolée. Un fil téléphonique souterrain la relie encore avec Verdun. Le 26, les défenseurs de Montmédy se rendent compte par le bruit de la canonnade que l’avance ennemie sur la Meuse se poursuit rapidement. Le même jour, Longwy est tombée.

Le 27, le lieutenant-colonel Faurès fait sauter le tunnel de Montmédy et les ponts sur la Chiers qui n’avaient pas été détruits par le 2e C.A. au cours de sa retraite. Il est ensuite autorisé à évacuer la place et à regagner les lignes françaises par tous les moyens. Dans l’après-midi, il fait mettre hors d’usage les canons, noyer les poudres, brûler les archives et détruire une partie des approvisionnements. Il décide de n’emmener ni voiture, ni matériel, ni bagages. Il allège fortement les hommes en vue de marches de nuit longues et pénibles. La colonne se mit en route vers 20 heures.

Le 28, la petite troupe atteignait sans incident notable le lieudit « Fontaine-St-Dagobert» au centre de la forêt de Woëvre. Après s’être reposée, elle repartait vers le Sud pour tenter le passage de la Meuse à Consenvoye.

Des patrouilles envoyées vers le sud recueillent alors des informations selon lesquelles le détachement se trouve face à d’importantes forces allemandes progressant du nord est au sud-ouest en direction de la Meuse.

Décision est prise de ne pas poursuivre le mouvement au cours de la nuit du 28 au 29 et d’attaquer le 29 au matin pour s’ouvrir un chemin vers la Meuse de Vilosnes. Arrivée en contact avec l’ennemi, elle se mettait couvert pour passer la nuit à proximité de la route de Murvaux à Brandeville.

Le lendemain 29, elle débouchait du bois en bousculant un poste allemand ; mais le 165e d’infanterie, qui formait la tête se heurtait à des forces importantes, devait reculer. Les autres éléments engageaient alors une série de combats dans la forêt et sur la route. L’attaque doit permettre l’ouverture d’une brèche par laquelle les autres unités s’échapperont au plus vite vers le sud. L’attaque connaît un succès initial grâce à l’effet de surprise et les Allemands subissent des pertes importantes. Mais ils se ressaisissent rapidement.

Le combat très confus des deux côtés dure de 4 heures à 8 heures. Vers 7 heures, l’artillerie ennemie entre en action sur la côte Saint-Germain et les Allemands s’infiltrent dans les bois pour envelopper les Français par les ailes.

Le détachement du lieutenant-colonel Faurès, épuisé de fatigue, armé seulement de fusils, à bout de munitions et ayant perdu la moitié de ses officiers, est en partie capturé par l’ennemi. Soit par représailles pour les pertes subies, soit par conviction d’une traîtrise française, les Allemands massacrent des prisonniers. Une trentaine de braves réussirent à regagner Verdun par les bois.

Le combat de Brandeville fut extrêmement sanglant. Du côté français, il y eut 16 officiers tués ou morts des suites de blessures, 11 officiers blessés, 400 hommes tués et quelques centaines de blessés. Les pertes allemandes ont été à peu près du même ordre.

C’est dans cette bataille que Yves Marcel Auguste Fourmentin fut tué à l’ennemi le 29 août 1914. Il n’avait pas 23 ans. Il fut inhumé dans l’ossuaire de la Nécropole nationale de Brandeville (Meuse). Son jeune frère, Louis, trouvera la mort, à 19 ans, sur les champs de bataille le 29 septembre 1915.

Il est né 7 novembre 1887 à Tréboul. Ses parents étaient Jean Guillaume Fromentin et Louise Collobert.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 147. Il s’était rengagé pour deux ans le 30 septembre 1913. Il était Maréchal des Logis Fourrier au 3ème Régiment de Dragons.

Lors de la déclaration de guerre le 3ème Régiment de Dragons est en garnison à Nantes. Il part en campagne le 31 juillet. Le régiment débarque à Bar le Duc et se positionne dans la région de Longuyon. Les Allemands ayant pénétré en Belgique, la 9ème division se porte à leur rencontre. Le 10 août, il est engagé dans la région de Marville, charge à Serville puis ses éléments patrouillent et entrent en contact plusieurs fois avec l’ennemi sur la ligne Arhus, Houdemont, Tellencourt. Le 20 il combat à Virton, se signale à Ethé et Saint-Léger puis stationne le 21 à Thonne le Long. Retraitant vers la France avec la 9ème division de Cavalerie, il passe la rivière à Dun sur Meuse le 26 août et combat ensuite en septembre dans la région de Mourmelon, Sommessou, Suippes (Bataille de La Marne).

Le front s’étant stabilisé après la première bataille de la Marne, c’est en marche forcée que le 3ème dragons se porte en Picardie pour renforcer les troupes anglaises. Dans la bataille d’Ypres, il est engagé du 31 octobre au 3 novembre 1914 à Woormezeele, à Saint Léger et à Elverdinche du 5 au 17 novembre. Le régiment sera retiré du front et placé en repos près de Wormhout le 18 novembre 1914. Après 15 jours de repos, il se retrouve aux tranchées en Belgique dans la région de Lizerne, puis vers Fosse-Calonne près de Roye.

En 1915, il est déplacé en Alsace, il combat à Burnhaupt et résiste à l’avancée ennemie sur Belfort.

En 1916, Il est en Champagne au Trou-Bricot, puis retourne en Lorraine dans la forêt de Parroy près de Lunéville. La 9ème division de cavalerie étant dissoute le 1er juin 1916, le 3ème dragon passe au 19ème Corps d’Armée. Il entre dans la composition des « bataillons de brigade » et se retrouve aux tranchées.

En 1918, le 3e est reconstitué comme unité montée, il combat à Saint-Maur, l’Ailette, Noyon, Vervins, Hirson. C’est à Chimay que l’armistice du 11 Novembre arrête le régiment dans sa poursuite victorieuse.

Jean Ernest Fromentin a vraisemblablement participé, pour partie, aux batailles menées par le 3ème Dragons jusqu’à ce qu’il tombe malade à une date qui reste, à ce jour, encore inconnue.

Il meurt le 7 novembre 1918 à l’hôpital anglais n° 4 de Longuenesse (Pas de Calais) des suites de sa maladie contractée en service commandé, il avait 31 ans. Il a été inhumé au cimetière de Saint-Omer (Pas-de-Calais) le 5 décembre 1918.