58.Quéré Joseph; 59.Renet Gérard Guy; 60. Robin René François Jean; 61.Salaün Louis Yvon Guillaume; 62.Salaün René Corentin Jérôme; 63.Segain René Jean; 64.Stanquic Marie Joseph; 65.Taéron Marcel Laurent; 66.Tallec Jean Louis; 67.Thersiquel Emile Louis; 68.Traouen François Louis Marie; 69.Troadec Yves Pierre Jules; 70.Truel Jean Marcel Octave; 71.Tudal Louis Christophe René; 72.Vaillant André François Louis Marie; 73.Ben Youssef Garbi; 74.Yvonnou Michel
58. Joseph QUÉRÉ
Il est né le 5 mars 1889 à Gouriou en Bannalec. Ses parents étaient Jean Quéré et Marguerite Guiffant. Il était cultivateur. Il s’est marié le 19 janvier 1920 à Bannalec avec Marie Barbe Maurice, commerçante.
Il meurt le 6 août 1944 à Bannalec, assassiné par les Allemands en représailles des combats de Creis-Obet en Bannalec, il avait 55 ans (voir la notice de G. Brinquin).
Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Bannalec.
59. Gérard Guy RENET
Il est né le 10 septembre 1926 à Champniers ou Viville (Charente). Ses parents étaient Jean Renet et Edith Moncerand, il était domicilié rue de la Gare à Bannalec (Finistère). Résistant FFI, caporal au 3e bataillon de Marche, grièvement blessé au cours d’un engagement sur le Front de la Laïta dans la Poche de Lorient, au lieu-dit Kerlec à Guidel, il mourut le 25 mars 1945 à l’hôpital de Quimperlé (18 ans).
Reconnu « Mort pour la « France », il a été homologué soldat FFI. Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Bannalec.
60. René François Jean ROBIN
Il est né le 6 décembre 1921 à Bannalec. Ses parents étaient René Guillaume Robin et Françoise Anne Le Beuze. Il était employé des chemins de fer.
Ex-militaire (aucune information connue sur ses états de service), il meurt à son domicile à Loge Bégoarem le 1er septembre 1945 (23 ans).
Il a obtenu la mention « Mort pour la France ». Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Bannalec, son prénom est en abrégé (R.).
61. Louis Yvon Guillaume SALAÜN
Louis Salaün naît le 22 novembre 1899 dans le hameau de Kerliver situé à environ 2km au nord du bourg de Bannalec. Ses parents étaient François Salaün et Louise Guillou.
Incorporé à compter du 22 avril 1918, il effectue son service militaire jusqu’au 5 février 1921 (pendant lequel il obtient son brevet de pilote). Il embrasse ensuite une carrière de militaire.
Il entre dans la Résistance tourangelle au Mouvement Libération Nord en octobre 1942 et sert dans les Forces Françaises de l’Intérieur du département de l’Indre et Loire. Louis Salaün est arrêté par la Gestapo à son domicile de Saint Cyr sur Loire le 7 octobre 1943 et interné à la prison de Tours, siège de la Gestapo, où ses compagnons et lui subissent des tortures pendant plusieurs semaines.
Après un passage au camp d’internement et de transit de Royallieu à Compiègne, Louis Salaün est déporté vers le camp de Buchenwald le 27 janvier 1944. Il est ensuite transféré au camp de travail d’Ellrich, annexe de Dora où, depuis 1943, l’exploitation des déportés a tourné à l’extermination par le travail. Louis Salaün meurt d’épuisement le 29 octobre 1944, près de trois mois après la Libération de Bannalec, il avait 44 ans.
La mention « mort en déportation » figure sur son acte et jugement déclaratif de décès (sous la cote AC 21 P 534999 dans les archives des victimes des conflits contemporains du Service historique de la Défense).
A Saint-Cyr -Sur -Loire, son nom figure sur le monument aux morts (1939-1945, déportés politiques) et une rue porte son nom : l’Allée de l’Adjudant-chef Louis Salaün.
Son nom est également gravé sur le Monument aux Morts de Bannalec.
62. René Corentin Jérôme SALAÜN
Il est né le 23 février 1916 à Bannalec. Ses parents étaient Jean Pierre Salaün et Marie Louise Le Dez.
Selon les informations militaires, il était Quartier-maître torpilleur au 7ème Dépôt des Equipages de la Flotte à Casablanca au Maroc, Matricule 836 B31Les dépôts des équipages de la flotte étaient des lieux de transit où étaient casernés les marins en attente d’un embarquement, d’une affectation, etc.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, le Maroc avait les mêmes frontières qu’aujourd’hui. Il était divisé entre l’Espagne et la France. Le territoire de la zone d’influence de l’Espagne au Maroc était réparti en deux zones disjointes, une partie septentrionale de 21 000 km² et une partie méridionale de 26 000 km², qui encadraient les 450 000 km² du protectorat français. Ce dernier était, dans les faits, une colonie française, qui agissait selon les instructions du gouvernement français. Après l’occupation de la France par les Nazis et la création du régime de Vichy pro-hitlérien et collaborationniste, la politique Nazie fut appliquée dans le Maroc français.
René Corentin Jérôme Salaün est mort des suites de maladie le 17 mai 1943 (27 ans) à l’Hôpital militaire Louis à Meknès au Maroc.
Il est inhumé dans le Colombarium du Cimetière militaire Ben M’Sick à Casablanca rang T26, emplacement 7246.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France ». Il n’est pas inscrit sur le Monument aux Morts de Bannalec mais sur celui de Melgven.
63. René Jean SEGAIN
Il est né le 19 octobre 1909 à Saint-Thurien. Ses parents étaient Jean Segain et Isabelle Gourlay. Il s’était marié avec Marie Isabelle Querlou. Ils étaient domiciliés à Saint-Jacques.
Il était caporal au 264ème Régiment d’Infanterie. Il meurt le 16 juin 1940 (30 ans) à Saint-Jean de Braye (Loiret) dans les combats de la défense de la Loire ; entre le 15 et le 19 juin, pour couper la retraite de l’armée française en débâcle et l’empêcher de franchir la Loire, l’armée allemande bombarde les villes situées au bord du fleuve.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France ». Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Bannalec.
64. Marie Josèphe STANQUIC
Elle est née le 3 mai 1906 à Bannalec. Ses parents étaient François Stanquic et Marie Le Berre. Elle s’était mariée avec Jean Pierre Le Corre. Ils habitaient au 22 rue François Jégou à Lorient.
Entre le 14 janvier et le 16 février 1943, les raids aériens se succèdent sur la ville de Lorient. Objectif : la base sous-marine. La ville est littéralement arrosée de bombes incendiaires avec plus de 60 000 bombes incendiaires et 500 bombes explosives.
Le 4 février, de 20h à 21h45, un nouveau raid cible à nouveau la gare. Il y eut 6 vagues successives de 24 avions chacune. Cinq bombes explosives atteignent ce quartier, 80 foyers d’incendie sont déclarés, 170 maisons sont détruites.
Victime de ce bombardement massif, Marie Josèphe Stanquic meurt le 5 février 1943 (36 ans) à l’Hôpital civil Bodélio, 75 rue de Kerlin à Lorient.
Elle a obtenu la mention « Mort pour la France ». Son nom n’est pas inscrit sur le Monument aux Morts de Bannalec.
65. Marcel Laurent TAÉRON
Il est né 3 décembre 1923 à Kerlosquet en Bannalec. Ses parents étaient Jules François René Taéron et Reine Marguerite Guillou.
Selon les informations militaires et de la Résistance, il faisait partie des FFI.
C’est dans ce cadre que Marcel Laurent Taéron rejoint le 2ème bataillon de marche de la 1ère Division de la France Libre.
Il meurt le 13 octobre 1944 (21 ans) à Plouay (Morbihan) dans la Poche de Lorient des suites de ses blessures survenues dans des circonstances inconnues.
Il a été homologué forces françaises de l’intérieur (FFI) et a obtenu la mention « Mort pour la France ». Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Bannalec.
66. Jean Louis TALLEC
Il est né(e) le 1er novembre 1912 à Kerliver en Bannalec. Ses parents étaient Joseph Tallec, mort pour la France en 1914, et Marie Anne Noc. Il s’était marié le 24 novembre 1936 à Bannalec avec Maria Louise Malcoste.
Selon les informations militaires, il était soldat au 62ème régiment d’infanterie.
Il meurt le 13 mai 1940 (27 ans) dans la zone de combats de Vaucelles (province de Brabant Wallon) en Belgique.
Le 10 mai 1940, l’Allemagne déclenche son attaque et met fin à la Drôle de Guerre en envahissant la Hollande, la Belgique et le Luxembourg. Conformément aux plans établis, Français et Britanniques pénètrent à leur tour en Belgique et au Luxembourg pour se porter jusqu’en Hollande (Manœuvre Dyle-Breda). Côté allemand, plusieurs opérations spéciales sont menées pour faciliter la progression vers l’Ouest et surtout permettre un franchissement rapide de la Meuse.
Le 12 mai, les Allemands se rapprochent de la Meuse.
Le 13 mai, à partir de 7 heures du matin, les STUKA se mettent à bombarder les positions françaises sur une profondeur de 20 km. Sont pris à partie les positions d’artillerie, les blockhaus, les observatoires, les P.C., tous les réseaux de communication sont détruits. A 14 heures, L’artillerie allemande se met en position et entre en action. Les Allemands traversent le fleuve en quatre endroits et s’infiltrent entres les points d’appui français déjà malmenés par les STUKAS (« bombardier en piqué ») et l’artillerie allemande. A 22 heures, le front français est enfoncé.
Le journal de marche du 62ème RI auquel était affecté Jean Louis Tallec précise, pour la journée du 13 mai 1940, ce qui suit (extraits) :
« Le PCDI est à Romedenne, celui de l’ID à Vodelée. La mission de la DI est d’assurer la défense de la Meuse entre le Rocher des Patriotes (aval d’Hastière) au Nord et le passage à niveau (1 km au sud du pont de Vireux) au Sud. Liaison au sud avec la 61° division et au nord avec la 1ère DLC, jusqu’au 14 matin, puis avec la 18° division (cette grande unité ne pourra pas occuper sur la Meuse tous ses emplacements prévus, l’ennemi l’y ayant devancé). La division est répartie en trois sous-secteurs : au nord, le 19° RI (du rocher des Patriotes au bac du Prince) – au centre, le 116° RI (du bac au Prince à Ham exclus) – au sud, le 62° RI (de Ham inclus au passage à niveau à 1km au sud du pont de Vireux).
Le dispositif du 62° est le suivant : le 1° Bat est en réserve de division au bois de Fagnes, le 2° Bat occupe le quartier nord (PC à Hierges avec comme limites au nord : Ham inclus et au sud: la ligne Est-Ouest passant à la briqueterie). Le 3° Bat qui a relevé un bataillon du 19° RI, le 12 au soir occupe le quartier sud (PC à l’entrée Ouest du tunnel de la voie ferrée de Vireux-Molhain), le PCRI et le CDT sont à Vaucelles et le CHR à Treignes. Trois pièces de 25 de la CRE sont mises en batterie dans chacun des quartiers.
[…] Le front du régiment est immense, un Bat est cependant en réserve de division. L’échelonnement en profondeur est à peu près impossible, étant donnée l’étendue du front à garder avec seulement deux bataillons. Le commandement est difficile à assurer du fait de la dispersion des unités séparées par de grandes distances. Le terrain est accidenté et par endroits très couvert, aussi l’observation est quasi nulle dans une bonne partie du sous-secteur. Dans la journée du 13, les reconnaissances se poursuivent et l’installation s’effectue. […] »
Le sous-secteur est survolé sans arrêt par l’aviation ennemie qui lance plusieurs bombes sur Vaucelles et ses abords (le Soldat Tallec est tué). […] ».
Jean Louis Tallec meurt le 13 mai 1940 à 27 ans.
Le 14 mai 1940, Vaucelles sera prise par les Allemands de l’Infanterie-Régiment 4 (unité de la 32e Division d’Infanterie de Franz Böhme).
Jean Louis Tallec est inhumé dans la Nécropole nationale de la Commune de Chastre, tombe 216, dans la province de Brabant Wallon en Belgique. Il a obtenu la mention « Mort pour la France », son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Bannalec.
67. Émile Louis THERSIQUEL
Il est né le 10 septembre 1915 à Bannalec. Ses parents étaient Yves Louis Thersiquel et Félicie Huon.
Selon les informations militaires, il était soldat au 29ème régiment de dragons (équipé, depuis 1937, de matériel blindé).
Le 10 mai 1940, l’armée du Troisième Reich envahit le Luxembourg, les Pays-Bas et la Belgique. Les armées alliées tentent de stopper les Allemands en Belgique. La 1ère Armée française du général Blanchard, avec 6 divisions d’infanterie dont 3 motorisées, reçoit l’ordre de défendre l’axe Gembloux-Wavre et d’arrêter ainsi la progression des chars allemands.
Le 29ème régiment pénètre en Belgique et se positionne le 11 mai 1940 à l’Ouest de Maastricht. Il est engagé contre deux divisions de panzers les 14 et 15 mai à Gambloux. Cette bataille représente une éphémère victoire qui aura permis de retarder la progression allemande. Elle est considérée comme la seule victoire tactique de l’armée française durant l’offensive allemande de mai 1940.
Mais la percée de Sedan, au sud des armées alliées française, belge et britannique, ainsi que la capitulation néerlandaise au nord, menaçaient celles-ci d’encerclement et les obligeaient à un recul général sur tous les fronts. C’est dans ce contexte que le 29ème Régiment dut abandonner Gambloux et se replier.
C’est au cours de cette retraite qu’Émile Louis Thersiquel fut tué au combat le 18 mai 1940 (24 ans) à Villereau dans le Nord.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France ». Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Bannalec.
68. François Louis Marie TRAOUEN
Il est né le 14 février 1914 à Kerkarnic en Bannalec. Ses parents étaient François Traouen et Marianne Haydon.
Selon les informations militaires, il était soldat au 12ème groupe de reconnaissance de corps d’armée (12e GRCA).
Les Groupes de Reconnaissance de Corps d’Armée (G.R.C.A.) avaient été mis sur pied entre juillet et septembre 1939 par les Centres de Mobilisation de Cavalerie (C.M.C.) et étaient structurés selon deux modèles : les G.R.C.A. comprenant uniquement des unités motorisées (les 1er, 2e et 3e G.R.C.A.) et les G.R.C.A. mixtes, comprenant des unités à cheval et des unités motorisées (G.R.C.A. 6 à 25).
Le 12ème GRCA avait été formé à Dinan. Le 26 mars 1940, il était dans la région de Sedan. Il participe aux opérations au nord de la Meuse, puis passe la Meuse en direction du nord de Bouillon en Belgique et résiste à plusieurs assauts ennemis le 11 mai 1940. Ensuite il se replie et prend position à La Cassine dans les Ardennes. Il doit alors se porter sur Stonne le 14 mai pour couvrir la 3ème Division d’Infanterie Motorisée.
A partir du 15 mai, il participe aux combats du bois de Fays et de Stonne où les blindés ennemis sont refoulés (l’incroyable robustesse des chars B1bis Renault a permis aux français de tenir la position durant 11 jours, malgré leur effectif de 50% en dessous de celui des Allemands).
C’est au cours de ces combats que François Louis Marie Traouen est tué le 15 mai 1940 (26 ans).
Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Bannalec.
69. Yves Pierre Jules TROADEC
Il est né le 29 juin 1914 à Kerancalvez en Bannalec. Ses parents étaient Yves François Troadec et Marie Louis Anna Philomène Gorvan. Il a été adopté pupille de la Nation le 3 décembre 1932.
Selon les informations militaires, il est soldat au 113ème régiment d’infanterie.
En mai-juin 1940, le département de l’Aisne est (à nouveau) frappé par une invasion allemande, et tandis que la population civile prend la route de l’Exode, quatre semaines de combats vont toucher ce territoire. De Montcornet à Hirson, de Crécy-sur-Serre à Wassigny, la percée allemande bouscule tout sur son chemin dès le 15 mai, avant de toucher le Vermandois, le Chaunois, les confins du Laonnois et du Soissonnais puis le Sud du département jusqu’au 13 juin, non sans combats et actions héroïques de la part des combattants français.
C’est au cours de cette bataille que Yves Pierre Jules Troadec est tué au combat (25 ans) le 10 juin 1940.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France ». Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Bannalec.
70. Jean Marcel Octave TRUEL
Il est né le 28 juin1897 à Saint-Cado en Bannalec. Ses parents étaient Louis Truel et Joséphine Perrine Le Duff. Il s’est marié à Antoinette Jeanne Marie Rochedreux le 16 août 1921 à Concarneau. Il exerçait la profession de contrôleur principal des Contributions Indirectes à Nantes où il était domicilié au 2 rue Rosière-d ’Artois.
Il meurt le 16 septembre 1943 (46 ans) sous les bombardements alliés (voir la notice de Marie Louise Corentine Prat).
Il n’a pas obtenu la mention « Mort pour la France ». Son nom ne figure pas sur le Monument aux Morts de Bannalec.
71. Louis Christophe René TUDAL
Il est né le 15 décembre 1913 à Bannalec. Ses parents étaient Jean Louis Alain Tudal et Corentine Le Goc. Ils avaient six enfants.
Prisonnier de guerre en Allemagne depuis 1940, Il meurt dans ce pays le 6 mars 1945 (31 ans) sous les bombardements alliés.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Bannalec.
72. André François Louis Marie VAILLANT
Il est né le 20 janvier 1915 à Bannalec. Ses parents étaient Félix Jacques Vaillant et Marie Louise Salaün.
Selon les informations militaires, il était soldat au 112ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile.
Le 10 mai 1940, les Allemands passent les Ardennes contournant la ligne Maginot et le gros des troupes française basées au Nord de la Belgique. Ils arrivent par le sud-ouest d’Epinal (Vosges) en juin 1940.
Le 112ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile participe à la bataille d’Epinal et de Jeuxey, du 18 au 22 juin 1940. Ses canons défendent le fort « de Longchamp » situé sur la commune de Dignonville. La bataille dure 4 jours alors que l’Armistice est signé. Finalement, le 112ème Régiment se rend car les Allemands menaçaient de s’en prendre à la population.
C’est au cours de cette bataille que André François Louis Marie Vaillant est tué au combat le 21 juin 1940 (25 ans).
Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Bannalec.
73. Garbi Ben Youssef
Garbi dit « Job » est né en Algérie le 11 février 1909.
Les circonstances et la date de son arrivée en France sont inconnues. A Bannalec, il travaillait comme bucheron chez un transporteur de bois installé rue de la gare.
Réfractaire au STO, il passe à la Résistance en octobre 1943 et se trouve sur la Poche de Lorient sous les ordres de Guy Pérez à compter du 20 août 1944, en tant que fusil-mitrailleur. Repéré par les nazis alors qu’il se trouvait en poste de nuit sur la rive droite de la Laïta, il est abattu d’une balle en plein front le 1er octobre 1944, il avait 35 ans.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France ». Son nom est inscrit sur le Monument aux morts de Bannalec.
74. Michel YVONNOU
Il est né le 23 février 1921 à Rosporden. Ses parents étaient Michel Yvonnou, menuisier, et de Louise Le Dez, tricoteuse. Célibataire, Michel Yvonnou était coiffeur à Bannalec.
Communiste, il appartenait à un groupe de résistant FTP de Bannalec formé autour de Louis Lavat. Il a été arrêté le 12 novembre 1943 à la suite de l’attaque la veille d’un train de munitions en gare de Bannalec.
Emprisonné à Quimper, condamné par le tribunal militaire allemand FK 752 comme ses codétenus, Michel Yvonnou a été fusillé le 5 avril 1944 à Penmarc’h avec les frères Jean et Louis Le Gac et Pierre Pendélio, il avait 23 ans.
Il a été homologué FFI et interné-résistant (DIR). Il a obtenu la mention « Mort pour la France ». Son nom figure deux fois, sur deux plaques distinctes, sur le Monuments aux Morts de Rosporden et sur le Monument aux morts de Bannalec.