PASSE COMPOSE

Lettres A-B

non inscrits sur la Monument aux Morts de Bannalec

1-BACCON Yves Guillaume Marie; 2-BARC Joseph Jean Marie; 3-BEC Jean Louis Yves; 4-BERRE Jean; 5-BERTHOU Joseph Marie; 6-BEUZE François Louis; 7-BIHAN Joseph Louis; 8-BIZIEN Eugène René; 9-BLEUVEN Félix Guillaume Joseph; 10-BOURHIS Guillaume; 11-BOURVEAU Félix Joseph Marie; 12-BOURVEAU Yves Louis Corentin Joseph Marie;

1-BACCON Yves Guillaume Marie

Il est né le 25 mai 1888 à Bannalec. Ses parents étaient Guillaume Baccon et Marie Yvonne Gouriou. Il exerçait la profession de cultivateur et était célibataire.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 2445. Mobilisé le 3 août 1914 au 28ème Régiment d’Artillerie de Vannes, il est passé au 251ème RAC le 1er avril 1917.

En octobre 1917, le 251ème RAC participe à la bataille de la Malmaison.

Du fait de sa position stratégique, le fort de la Malmaison situé à Chavignon (Aisne) fut âprement disputé tout au long de la Première Guerre mondiale. Dès le 1er septembre 1914, la deuxième armée allemande occupa le fort abandonné, y installant abris et canons afin de se prémunir des tirs aériens. L´ennemi profita de l´emplacement stratégique du site à la porte ouest du Chemin des Dames en construisant une tour en béton au sommet du tertre. Les Allemands bénéficiaient ainsi d’une vue imprenable sur Laon.

L’attaque de l’infanterie a été précédée du 17 au 22 octobre par une intense préparation d’artillerie (le fort, qui a reçu en deux jours plus de 800 obus de gros calibre, n’est plus qu’un chaos de ruines imposantes).

Le 23 octobre, avant 6 h 30, le fort de La Malmaison est pris par un bataillon du 4e Zouaves. Les Allemands se replient au Nord de l’Ailette.

Le 251ème est ensuite déployé dans le secteur de Pont-à-Mousson où il reste positionné jusqu’en février 1918. Puis il rejoint le secteur de Vaudesson dans l’Aisne.

Yves Guillaume Marie est tué à l’ennemi le 5 mars1918 à Vaudesson. Il allait avoir 30 ans. Il avait été cité à l’ordre du régiment le 5 novembre 1917 « Téléphoniste modèle aussi modeste que brave, s’est particulièrement distingué pendant les combats d’octobre 1917 en réparant les lignes sur des parcours fréquemment bombardés ». Il a reçu également la Croix de guerre.
Titulaire de la mention « Mort pour la France, son nom est inscrit sur le Monument Aux Morts de Scaër.

2-BARC Joseph Jean Marie

Il est né le 10 avril 1900 à Bannalec. Ses parents Jean Joseph Marie Barc et Marie Louise Trolez.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 2384.  Il était apprenti marin au 3ème Dépôt des Equipages de la Flotte

Il meurt le 14 septembre 1918 (18 ans) des suites de maladie contractée en service (grippe) à l’hôpital militaire de Port-Louis (Morbihan). Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été inhumé dans le Carré militaire du cimetière communal, Tombe 70. Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Nantes (Prénom J.J.)

3-BEC Jean Louis Yves

Il est né le 27 février 1883 à Bannalec. Ses parents étaient Yves Bec et Marie Anne Tallec. Cultivateur, il s’est marié le 7 avril 1907 au Trévoux avec Marie Jacquette Viamant. Ils eurent un enfant.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était 3234. Il appartenait au 71ème Régiment d’Infanterie.

Le 14 août 1915, le 71ème débarque en Argonne, à Clermont, et s’installe dans les baraquements de Monhoven, de Lochères et de la Fille-Morte. Le 18 août, tout le régiment se porte sur les secteurs de la Houyette, du Bois de la Gruerie, de Ronchamp et en partie à Moiremont. Le 8 septembre, les Allemands attaquent tout le secteur de la Division. Le 3ème bataillon, employé en première ligne à des travaux d’organisation, subit de lourdes pertes. Le 1er bataillon alerté, se porte de Ronchamp à La Houyette. Le 2ème bataillon participe à des contre-attaques qui permettent aux Français de reprendre possession de la plus grande partie du terrain perdu. Mais les pertes sont importantes.

C’est sur ce théâtre d’opérations dans la Marne que Louis Yves Bec est tué à l’ennemi le 8 septembre 1915 à l’âge de 32 ans.

Reconnu « Mort pour la France », son nom figure sur le Monument aux Morts du Trévoux.

4-BERRE Jean

Il est né 1er juillet 1887 à Bannalec. Ses parents étaient Jean Berre et Marie Josèphe Landrein. Cultivateur, il s’est marié à Kernével le 15 avril 1912 avec Marie Anne Le Floch. Ils eurent un enfant.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement Quimper était le 91. Il était Soldat au 71ème Régiment d’Infanterie.

Après avoir participé successivement aux batailles de Charleroi (21 août 1914), de Guise (29 août) et de la Marne (5 septembre – 23 septembre 1914), le 71ème RI arrive, le 3 octobre 1914, dans le secteur de Neuville-Vitasse, Mercatel. Il reçoit comme mission marcher sur Neuville-Vitasse, Monchy. Le 1er bataillon avance par le ravin Sud-Est de Neuville-Vitasse, rencontre les Allemands à la hauteur de ce dernier village. Une lutte très vive s’engage. Pendant que les 3ème et 4ème compagnies tiennent les assaillants en respect, les 1ère, 2ème et 10ème Compagnies contre-attaquent et refoulent l’ennemi des lisières Sud de Neuville-Vitasse où il avait pénétré. La nuit, le 3ème bataillon se porte sur la cote 81, appuyé à droite par le 41ème d’infanterie. De bonne heure, le 4 octobre 1914, le 1er bataillon est soumis à un feu terrible d’artillerie et refoulé sur Mercatel ; au même moment, le 3ème bataillon, attaqué de tous côtés, subit de lourdes pertes. Après un combat acharné, il est contraint de céder du terrain. Une contre-attaque du 2ème bataillon rétablit la situation ; les Allemands sont arrêtés, puis refoulés au-delà de Hénin-sur- Cojeul. Mais les pertes françaises sont lourdes.

C’est sur ce théâtre d’opérations dans le Pas-de-Calais que Jean Berre est tué à l’ennemi le 4 octobre 1914 à l’âge de 27 ans.

5-BERTHOU Joseph Marie

Il est né le 17 septembre 1896 à Bannalec. Ses parents étaient Jean Marie Berthou et Marie Anne Le Du. Il était cultivateur.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 2948. Il était Soldat au 129ème Régiment d’Infanterie.

Depuis la perte du fort de Douaumont (Meuse), le 25 février 1916, le Grand Quartier Général n’a jamais cessé d’imaginer un plan pour le reprendre. Le général Joffre a inlassablement réclamé cette offensive au général Pétain, mais ce dernier, conscient de l’infériorité de l’artillerie française sur l’artillerie allemande, a toujours tenté d’en reculer l’échéance. Le 12 avril, le général Nivelle a tout de même été missionné pour mettre sur pied un plan d’attaque. Mission qu’il a lui-même confié à son subordonné direct, le général Mangin.

Tous les mois de mars et avril, le général Mangin reconsidère et repense ce plan d’attaque. C’est le 13 mai qu’il fixe définitivement le projet et en arrête les objectifs. Le plan de Nivelle et Mangin n’est ni plus ni moins qu’un assaut frontal contre la partie ouest du Fort de Douaumont, lancé depuis la Ferme de Thiaumont après un barrage préparatoire d’artillerie.

L’offensive est prévue pour le 22 mai. La 5ème D.I. (36ème, 74ème, 129ème, et 27ème R.I.) appuyée par la 36ème Division (18ème, 34ème, 49ème et 218ème R.I.) et une puissante artillerie doivent attaquer simultanément dans un même élan. L’artillerie doit embraser les lignes allemandes durant les 7 jours qui précèdent l’attaque afin de désorganiser l’artillerie et miner le moral de l’ennemi.

Cependant, dès le 13 mai, jour où le général Nivelle rend public le projet d’attaque, la 5ème D.I. allemande alors en position dans le secteur du fort de Douaumont reçoit étonnamment l’ordre de stopper toute opération offensive et de renforcer la défense du fort. Manifestement, l’ennemi a été renseigné du projet français.

Le 17 mai, les bouches à feu françaises martèlent le Fort de Douaumont dans lequel les Allemands se sont terrés. Les obus s’abattent durant plusieurs jours. Le 22 mai, les fantassins français de la 5ème Division d’Infanterie s’élancent à l’assaut pour se faire impitoyablement accueillir par les célèbres et redoutables mitrailleuses allemandes, les « Maschinengewehr 08 » (MG 08). Après deux jours durant lesquels Mangin n’épargne pas l’effort de ses quatre régiments et au prix de centaines de tués et blessés, les Français parviennent à atteindre la portion ouest du Fort. On se bat alors à la grenade pour des parcelles de terre et de béton. Mais la défense allemand a raison du courage et du sang français. Le 24 mai, Nivelle arrête les massacres et autorise Mangin à cesser son attaque.

Pour à peine trois jours d’engagement, les pertes de la 5ème DI sont effroyables : 5 000 tués, 500 prisonniers et de nombreux blessés pour un résultat quasi-nul.

C’est au cours de cette bataille que Joseph Marie Berthou est tué à l’ennemi le 23 mai 1916 à l’âge de 19 ans.
Il a obtenu la mention « Mort Pour La France ». Son nom est inscrit sur le Monument Aux Morts de Moëlan-sur-Mer.

6-BEUZE François Louis

Il est né à Bannalec le 21 mars 1890, ses parents étaient Louis Beuze et Françoise Ligeour. Il exerçait le métier de terrassier et s’est marié à Quimperlé le 24 juillet 1914 avec Marie Barbe Simon, ils eurent un enfant.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 2493. Il était Soldat au 264ème Régiment d’Infanterie.

Le régiment prend part à la grande offensive de la Somme qui commence le 1er juillet 1916. A       9 h30, le 4ème bataillon du 264ème R. I. enlève brillamment le bois, la ferme et le cimetière de Fay, sur un terrain bouleversé par les obus, et y reste pendant les journées des 2 et 3 juillet.

La veille, le 5ème bataillon avait donné l’assaut au centre de résistance du bois Foster et chassé les défenseurs à la baïonnette. Partout, dans ces premiers jours d’attaque, le terrain est vivement organisé et conservé, malgré de violents feux d’artillerie. Les trois bataillons ont donc une part égale dans le succès de ces premières journées d’offensive. Au moment de sa relève (nuit du 3 au 4 juillet), le régiment inscrit à son actif de magnifiques résultats : avance de 2 500 mètres dans les lignes ennemies, capture de 300 prisonniers et d’une douzaine de canons.

Après un bref séjour à Harbonnières et dans le ravin des Baraquettes, le régiment remonte en ligne dans le secteur d’Estrées. Il y occupe le village, sauf un îlot de maisons non encore enlevé à l’ennemi. Du 15 au 21 juillet, plusieurs assauts sont tentés en vain contre ce nid puissamment organisé. Enfin, le 23, après une violente préparation d’artillerie, le 264ème s’empare de l’îlot.

C’est sur ce théâtre d’opérations d’Estrées-Deniécourt dans la Somme que François Louis Beuze est tué à l’ennemi le 16 juillet 1916 à l’âge de 26 ans. Il a été inhumé dans la Nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt, Tombe 2137.

Il a reçu une Citation : « Brave soldat ayant toujours fait vaillamment son devoir. Tombé pour la France le 16-07- 1916 à Estrées » et a été décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze.

Il a obtenu la mention « Mort pour la France ». Son nom est inscrit sur le Monument Aux Morts de Quimperlé.

7-BIHAN Joseph Louis

Il est né le 7 octobre 1881 Bannalec. Ses parents étaient Joseph Bihan et Marie Laurent. Il s’est marié le 20 octobre1906 à Lorient (56) avec Marie Julie Quintel.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Concarneau (Inscription maritime) était le 8865. Il était Maître fusilier au Bataillon de Fusiliers Marins.

Le Bataillon des fusiliers marins comprenait quatre compagnies de fusiliers et une compagnie de mitrailleuses, soit un effectif de 1 100 hommes.

En 1916, il opéra sur le front des Flandres, près de Nieuport en Belgique et occupa Saint-Georges, village isolé au milieu des eaux du polder inondé, et point fort de la défense.

Du 17 au 18 mai 1916, les positions de Saint-Georges nord, le long de l’Yser, furent pilonnées par un violent bombardement de tous les calibres d’artillerie (57, 77, 210) et de grosses bombes. Toutes les dix minutes, un tir fusant arrosa le boyau Saint-Georges nord. Pendant la nuit, des salves à intervalles rapprochés visèrent les postes 4 à 8 du boyau. Au poste 7, les explosions firent deux morts le 18 mai 1916 : l’enseigne de vaisseau Heude et le maître Bihan, tous les deux âgés de 34 ans.

Joseph Louis Bihan, reconnu « Mort Pour La France », a été inhumé dans le carré militaire du cimetière de la commune de Coxyde (Koksijde), province de Flandre Occidentale en Belgique, carré FE, rang 4, tombe 1. Il a été décoré d’une médaille militaire.

8-BIZIEN Eugène René

Il est né le 5 février 1885 à Bannalec. Ses parents étaient René Bihan et Marie Le Gall.  Il s’est marié le 4 avril 1910 à Quimperlé avec Françoise Marie Viamant.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Lorient était le 848. Il était Soldat au 62ème Régiment d’Infanterie.

Le 31 octobre 1916, le 62ème R.I, qui était dans la région de Condé-en-Barrois, est embarqué en autos pour Verdun.  Dans la nuit du 1er au 2 novembre, le régiment relève le 299ème RI dans le secteur de Tavannes.  Le 2ème bataillon est en 1ère ligne dans le secteur de la Horne, au sud du fort de Vaux, le 1er bataillon en réserve de brigade, à la sortie du tunnel de Tavannes et le 3ème bataillon reste à Haudainville en réserve de division.  Dans la nuit du 3 au 4 novembre, les 1er et 2ème bataillons, en formations accolées, se portent en avant pour atteindre une nouvelle ligne marquée par la piste partant du fort de Vaux. A 21 h 30, les deux bataillons atteignent leur objectif et commencent immédiatement l’organisation de la position. Le 1er bataillon est à l’est du fort de Vaux.  Dans la nuit du 5 au 6, le 3ème bataillon, qui était en réserve de la D.I., relève un bataillon du 93ème R.I. dans le secteur de la Batterie et du village de Damloup.  Les bataillons exécutent leur mouvement, les 5 et 6 novembre, par un temps pluvieux et froid, sous un violent bombardement qui leur cause des pertes sérieuses.  C’est là que le 6 novembre 1916 Eugène René Bizien est tué à l’ennemi à l’âge de 31ans.

Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».

9-BLEUVEN Félix Guillaume Joseph

Il est né le 1er décembre1889 à Keriquet en Bannalec. Ses parents étaient Guillaume Bleuven et Marie Josèphe Le Cotonnec.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement de Quimper était le 2502. Il était Soldat au 118ème Régiment d’Infanterie.

Le 118ème régiment d’infanterie de Quimper est mobilisé le 7 août 1914. Il compte 55 officiers, 3320 hommes de troupe, 12 éclaireurs montés fournis par le 2ème chasseurs et 186 chevaux.

Parmi eux, le soldat Félix Guillaume Joseph Bleuven. Avec le 19ème RI de Brest, le 118ème RI constitue la 44ème brigade de la 22ème division d’infanterie, la 43ème brigade étant constituée par le 62ème régiment d’infanterie de Lorient et le 116ème régiment d’infanterie de Vannes.

Le 21 août, la 22ème division se porte dans la région de Dohan-Bertrix (Belgique). Le 22 août, elle est engagée dans la bataille de Maissin (Pour en savoir plus sur cette bataille, voir l’article « Le lourd tribut des bannalécois durant les premiers mois de la Guerre 14-18 » sur le site passe composebannalec.fr).

Félix Guillaume Joseph Bleuven est tué à l’ennemi le 22 août 1914 à Maissin. Il a été inhumé au Cimetière militaire franco-allemand de Anloy (Belgique), Tombe 463.

Titulaire de la mention « Mort pour la France » et décoré de la Médaille militaire Croix de guerre avec étoile de bronze, son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Quimperlé.

10-BOURHIS Guillaume

Il est né le 8 mars 1883 Bannalec. Ses parents étaient Louis Bourhis et Marguerite André. Il s’est marié à Bannalec le 9 mai 1909 avec Marguerite Marie Joséphine Morlec.  Ils eurent un enfant.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 3146. Il était

Soldat au 146ème Régiment d’Infanterie.

Le 146ème RI arrive à Poix dans la Marne le 22 septembre 1914. Le 25 septembre, il marche à nouveau à l’ennemi. Il est arrivé au lever du jour à Rouvroy-en-Santerre dans la Somme. Il s’agit de reprendre Fouquescourt, dont l’ennemi s’est emparé la veille. Aussitôt Rouvroy dépassé, le régiment tombe dans une zone violemment battue par l’artillerie. La progression n’en continue pas moins. Le régiment se déploie et ne tarde pas à être pris sous les terribles gerbes de mitrailleuses ennemies qui bordent Fouquescourt. Il avance toujours et parvient à une centaine de mètres du village, mais c’est en vain qu’il essaie d’aller plus loin. Le 1er bataillon subit des pertes particulièrement cruelles. Fouquescourt est en flammes (Le village a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le 30 octobre 1920). A la tombée de la nuit, un nouvel assaut ne permet qu’une légère progression. Le 26, pendant la nuit, l’ennemi a évacué Fouquescourt y laissant de nombreux morts et blessés. Fouquescourt est immédiatement occupé par le 146ème.

C’est au cours de ces combats que Guillaume Bourhis est grièvement blessé par des éclats d’obus. Il meurt de ses blessures le 27 septembre 1914 à l’âge de 31 ans dans le train sanitaire 4 B qui se rendait à Montdidier où fonctionnaient plusieurs hôpitaux.

Il a été inhumé dans la Nécropole nationale de Catenoy (Oise) dans la Tombe collective 265

Reconnu « Mort pour la France », son nom est inscrit sur le Monument aux Morts du Trévoux.

11-BOURVEAU Félix Joseph Marie

Il est né le 23 juin 1888 à Kernevel, canton de Bannalec. Ses parents étaient Corentin Bourveau et Louise Le Floch. Il a été d’abord instituteur à Scaer puis à l’Eglise blanche de Bannalec à partir de 1913.

 Selon les informations militaires, son matricule de recrutement à Quimper était le 2567. Mobilisé le 03-08-1914 au 118ème Régiment de Quimper, il est devenu Sergent le 19 octobre1914.

Blessé et évacué pendant les opérations de repli du 118ème dans le secteur de Tourteron le 30 août 1914, il est tué à l’ennemi le 24 décembre 1914 à La Boisselle (Pour en savoir plus sur les combats de la Boisselle, voir l’article « Le lourd tribut des bannalécois durant les premiers mois de la Guerre 14-18 » sur le site passe composebannalec.fr).

12-BOURVEAU Yves Louis Corentin Joseph Marie

Il est né le 6 janvier 1881 à Gouézec, de Corentin Hervé Bourveau et Louise Le Floch. Marié à Kernével, canton de Bannalec, le 2 août 1904 avec Louise Françoise Montfort, père de 3 enfants. Il était instituteur.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 2115. Mobilisé le 3 août 1914 au 118ème Régiment d’Infanterie de Quimper, il est passé au 2ème RIC comme sergent.

Du 6 juillet au 13 juillet 1915, le 2ème RIC se prépare à attaquer le bois Baurain dans le secteur de Servon (région de l’Argonne). Le 14 juillet, à 8 heures du matin, les bataillons d’assaut attaquent des positions ennemies. Ils sont soumis pendant tout le cours de la journée à un violent feu d’artillerie, de front et d’enfilade, qui rend infranchissables les lignes allemandes.

Dans ces combats du 14 juillet 1915 au bois Baurain, le régiment a eu 28 officiers et 1322 hommes tués, blessés ou disparus parmi lesquels Yves Louis Corentin Joseph Marie Bourveau (34ans). Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».