non inscrits sur la Monument aux Morts de Bannalec
104-PÉRÈS Christophe Corentin Georges; 105-PÉRON Jean Marie; 106-POUPON François Louis Marie; 107-POUSSIN Louis; 108-QUÉMENER Victor Jean Guillaume; 109-QUENEHERVE Yves René Marie; 110-QUENTREC Pierre Julien Jean; 111-QUERE Louis; 112-RODALLEC René Pierre;
104-PÉRÈS Christophe Corentin Georges
Il est né le 23 avril 1887 au hameau de Rozhuelen en Bannalec. Ses parents étaient
Christophe Pérès et de Marie Louise Leroy. Il était cultivateur.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 59. Il était
Canonnier Conducteur au 28ème Régiment d’Artillerie de Campagne, dans la
35ème batterie.
La 35ème batterie ainsi que la 44ème du 28ème RAC ont été rattachées, dès août 1914, à la 69ème Division d’Infanterie. Elles ont constitué avec la 37ème batterie du 50ème RAC un des trois groupes composant l’artillerie de la 69ème DI. C’est pourquoi elles n’ont pas connu les mêmes lieux de combats que ceux du 28ème RAC.
De juin à décembre 1916, les 3 groupes de la 69ème DI sont positionnés dans des secteurs de l’Aisne, entre Berry-au-Bac et Pontavet, dans les bois de Gernicourt et de Beaumarais. Durant de longs mois, l’artillerie de la 69ème Division monta la garde devant le bois des Buttes et Juvincourt, un secteur très calme à peine perturbé par de rares coups de mains.
C’est à Concevreux, où passe le canal de l’Aisne qui relie les vallées de l’Aisne et de la Marne, que, le 20 août 1916, Christophe Corentin Georges Pérès meurt accidentellement en service (noyade). Il avait 29 ans.
Il a obtenu la Médaille commémorative de la Grande Guerre. Il a été inhumé dans la Nécropole nationale de Soupir (Aisne), Tombe 616, mention « Mort pour la France ».
105-PÉRON Jean Marie
Il est né le 28 mai 1883 à Bannalec. Ses parent étaient Alain Peron et Marie Glemarec. Il était meunier.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 3216. Il était soldat au 294ème Régiment d’Infanterie.
Le 15 mai 1916, le 294ème est positionné dans le secteur de Bonnet-d’Evêque à l’ouest de la ferme de Navarin et appuyé à la ferme de Thiaumont (Meuse). C’est l’époque où les Allemands lancent des actions suicidaires pour s’emparer du Fort de Vaux.
Du 16 au 21, des coups de mains sont exécutées par la Division d’Infanterie pour s’emparer de tranchées qui faciliteraient l’offensive principale. Dans ce cadre, le 294ème s’empare des carrières d’Haudremont.
L’attaque principale est donnée le 22 au matin. Le 3ème Corps d’Armée en liaison avec le 294ème parvient à s’emparer du fort de Douaumont et réussit à s’y maintenir pendant 20 heures.
Les 23, 24 et 25 mai, les Allemands passent à l’offensive en particulier sur l’emplacement de la ferme de Thiaumont mais les bataillons du 294ème résistent malgré de sérieuses pertes.
C’est dans ces opérations de la bataille de Verdun que Jean Marie Péron est tué à l’ennemi le 23 mai 1916. Il avait 33 ans. Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
106-POUPON François Louis Marie
Il est né le 5 novembre 1885 à Bannalec. Ses parents étaient Louis Poupon et Marie Louise Le Du. Il exerçait la profession de boucher.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 3494. Il était soldat au 219ème Régiment d’Infanterie.
Au cours de la bataille de la Somme (la première offensive conjointe franco-britannique de la Grande Guerre), le 219ème est dans le secteur d’Harbonnières depuis le 27 août. L’attaque déclenchée le 31 août, à 18 heures, sur les positions ennemies échoue. Une nouvelle est attaque est entreprise le 4 septembre. Du 4 au 7 septembre, les bataillons engagés ont poursuivi la conquête des tranchées allemandes dans les secteurs de Soyécourt et Déniécourt. Ils ont atteint en partie les objectifs fixés.
C’est dans les combats à Soyécourt que François Louis Marie est tué à l’ennemi le 6 septembre 1916. Il avait 30 ans. Il a été inhumé dans la Nécropole nationale de Maucourt (Somme), Tombe 2540. Il a obtenu la mention « Mort pour la France ». Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Pont-Aven.
107-POUSSIN Louis
Il est né 27 avril 1876 à Bannalec. Ses parents étaient Yves Poussin et Marie Louise. Il s’est marié à Nantes le 10 février 1902 avec Marie Anne Bras. Il était manœuvre.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Lorient était le 1428. Il était Canonnier au 1er Régiment d’Artillerie Lourde.
Il décède le 27 décembre 1916, à l’âge de 40 ans, à l’Hôpital de Podélio à Lorient, des suites de maladie contractée en service (tuberculose pulmonaire). Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
108-QUÉMENER Victor Jean Guillaume
Il est né le 26 juin 1892 à Bannalec. Ses parents étaient Jean François Quemener et Hélène Marie Toulgoat. Il était célibataire et exerçait le métier de domestique agricole.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Versailles était le 4263. Il était
Caporal au 101ème Régiment d’Infanterie. Incorporé et arrivé au corps le 8 octobre 1913, il prend le grade de Caporal le 20 avril 1914 puis passe au 101ème Régiment d’Infanterie.
Jusqu’au 14 août 1914, le 101ème est employé à la défense de Mangiennes dans la Meuse. Le 18, ses trois bataillons viennent cantonner à Villers- les – Mangiennes. Le 22, la bataille de Belgique commence. En arrivant au nord de Gomery, le 101ème doit se porter sur Ethe. Il est accueilli par un feu violent d’artillerie et de mitrailleuses. Il est obligé de se replier d’abord sur la lisière nord des bois de Malmaison puis sur Ruettes-La-Malmaison. Ses pertes sont nombreuses.
C’est dans ces combats que Victor Jean Guillaume est tué à l’ennemi entre Ethe et Gomery le 22 août 1914. Il avait 22 ans. Il a été inhumé dans le Cimetière militaire franco-allemand de Musson-Baranzy dans la province de Luxembourg de la Belgique, Tombe 432. Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Marcoussis (Essonne).
109-QUENEHERVE Yves René Marie
Il est né le le 27 février 1891 à Bannalec. Ses parents étaient Bertrand Quenehervé et Marie Jeanne Bourhis. Il était terrassier.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 2543. Il était soldat au 19ème Régiment d’Infanterie.
Le 28 septembre 1914, l’avancée allemande sur Albert (Somme) est arrêtée par les 64ème et 137ème régiments d’infanterie français. Les Allemands occupent La Boisselle et la ferme située à la lisière sud-est du village, connue sous le nom de l’Ilôt, ou Granathof.
Le 17 décembre 1914, plus de 1150 soldats bretons du 19ème RI sont morts à la bataille (perdue) d’Ovillers (Somme). Le 24 décembre, les Français bombardent intensément La Boisselle et les 19ème, 118ème, 62ème et 64ème RI attaquent et s’emparent de Granathof mais ils ne parviennent pas à atteindre le village (Pour en savoir plus sur les combats d’Ovillers-LaBoisselle, voir l’article « Le lourd tribut des bannalécois durant les premiers mois de la Guerre 14-18 » sur le site passe composebannalec.fr).
De Fin décembre à mars 1915, les Allemands transforment la Boisselle en forteresse, après réception de 5000 wagons de matériel, et presque 60000 sacs de sable.
Le 26 mars 1915, les Français font sauter deux mines contre la forteresse mais l’attaque échoue. C’est au cours de cette opération qu’Yves René Marie est tué à l’ennemi. Il avait 24 ans. Il a obtenu la mention « Mort pour La France ».
110-QUENTREC Pierre Julien Jean
Il est né le 17 décembre 1893 à Bannalec. Ses parents étaient François Quentrec et Isabelle Keroulec . Il était meunier.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 1179. Il était Soldat au 116ème Régiment d’Infanterie.
Au printemps 1915, alors que les armées allemandes et austro-hongroises percent le front russe en Galicie, Joffre décide de lancer une série d’offensives pour soulager l’allié russe en retenant les réserves allemandes à l’Ouest. Après l’échec en juin de l’offensive principale en Artois, il planifie une opération d’envergure à l’automne en Champagne. Le secteur choisi est situé à l’est de Reims, entre Auberive-sur-Suippe et Ville-sur-Tourbe. Le front d’attaque fait 25 kilomètres afin d’empêcher l’intervention efficace des réserves locales allemandes. Une attaque secondaire est prévue en Artois pour, là encore, retenir les réserves stratégiques allemandes loin du front principal. L’offensive commence le 25 septembre 1915.
Le 116ème RI est en place dans les tranchées situées à cheval sur la route Perthes-Tahure. Le 25 septembre, il va livrer bataille dans les tranchées de Wiesbaden, Thorn, Cologne, Marmara, dans le bois de la Savate et le bois des Lièvres.
C’est au cours de ces combats du 25 septembre 1915 dans le secteur de Tahure que Pierre Julien Jean Quentrec est tué à l’ennemi à l’âge de 21 ans. Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Beuzec Conq.
111-QUERE Louis
Il est né 10 septembre 1886 à Bannalec. Ses parents étaient Bertrand Quéré et Marie Boulic. Il était cultivateur. Il s’est marié à Tréméven le 19 novembre 1911 avec Marie Louise Even. Ils ont eu 2 enfants.
Selon les informations militaires, son matricule de recrutement à Quimper était le 1552. Il était Soldat au 271ème Régiment d’Infanterie.
Le 25 août 1914, le 271ème est à Donchéry (Ardennes). Il prend son baptême du feu le 26. Les pertes commencent à être importantes aussi il se retire sur le château de la Croix Piot qui très vite est pris pour cible par l’artillerie allemande. Le 271ème se dirige alors sur la lisière sud du bois de Cheveuges. Ensuite ses étapes sont Omicourt, Villiers-les-Tilleuls, Guincourt où il arrive le 30 août. Talonné de très près par les Allemands, il retarder la marche de l’ennemi et, à cet effet, se déploie entre Guincourt et Tourteron. Il est attaqué de toutes parts et est obligé de se replier laissant un grand nombre de morts et de blessés aux mains des Allemands parmi lesquels Louis Quéré tué à l’ennemi. Il avait 27 ans. Il a obtenu la mention « Mort Pour La France », son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Tréméven.
112-RODALLEC René Pierre
Il est né le 10 mai 1884 à Bannalec. Ses parents étaient Pierre Rodallec et Marie Jeanne Rodallec. Il était cultivateur. Il s’est marié à Riec sur Belon le 17 novembre 1912 avec Marie Philomène Joséphine Maurice. Ils ont eu 2 enfants.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 2937. Il était Soldat au 318ème Régiment d’Infanterie.
Au cours de la bataille de la Marne (5-13 septembre 1914), le 318ème combat dans les secteurs de l’Ourcq, de Villers-Saint-Genest, bois de Montrolles, Moulin-sous-Touvent (Oise).
Le 20 septembre, il retrouve ses positions au bois des Sapins, dans le secteur de Souain (Marne). Le régiment se porte à Moulin-sous-Touvent mais il est accueilli par des tirs partant des crêtes de Puiseux, déjà occupées par l’ennemi. Beaucoup d’hommes sont tués, blessés, ou faits prisonniers. Les pertes sont considérables. Le régiment se replie sur Moulin et la ferme de Touvent. Mais il est alors victime des erreurs de tirs de l’artillerie française qui l’oblige à se réfugier dans des cavernes.
René Pierre Rodallec disparait au Moulin de Touven ce 20 septembre 1914. Il avait 30 ans. Il a obtenu la mention « Mort Pour La France ». Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Riec-sur-Belon.
