non inscrits sur la Monument aux Morts de Bannalec
113-SANT Pierre René; 114-SCOAZEC Jean Marie Michel; 115-TAÉRON Alain Christophe; 116-TALLEC Christophe Yves; 117-TANGUY Louis François René; 118-TANGUY René; 119-TOULGOAT Louis Jean Marie; 120-TOULGOAT Louis Yves; 121-TROADEC René Jérôme; 122-TRUEL Louis Jules Raymond; 123-VAILLANT Jacques
113-SANT Pierre René
Il est né le 24 août 1886 à Bannalec. Ses parents étaient Pierre Sant et Anna Masse. Il exerçait le métier de terrassier. Il s’est marié au Kremlin Bicêtre (Val de Marne) le 17 février 1912avec Marie Corentine Anne Gargam.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 1306. Il était soldat. Rappelé au 62ème Régiment d’Infanterie de Lorient le 1er août 1914, il est passé au 72ème RI le 25 janvier1915 puis au 174ème RI le 4 juin 1915.
La seconde bataille de Champagne oppose, du 25 septembre 1915 au 9 octobre 1915, les troupes françaises et les troupes allemandes. L’offensive du 25 septembre 1915 représente la première tentative de l’Armée Française pour rompre le front. Le commandant du Groupe des Armées du Centre GAC) désigne la vallée de la Suippes comme point de départ. Pour mener à bien cette attaque, les 4ème et 2ème armées doivent enlever les secteurs fortifiés par les Allemands, tels que la Cuvette de Souain, le Bois Sabot et la Main de Massiges.
Le 25 septembre, les effets de l’artillerie de campagne et de l’artillerie de tranchée sur la première ligne allemande sont constatés. Toutefois, la progression est assez inégale en raison des fortes organisations défensives allemandes.
Le 26 septembre, la progression est moindre et les troupes françaises butent sur la deuxième ligne allemande à contre-pente avec des réseaux de barbelés intacts et infranchissables car dissimulés aux vues et aux effets de l’artillerie de campagne. À l’ouest, la 4ème armée réussit à dépasser la première ligne, investit le point de confluence entre l’Aisne, la Tourbe et la Dormoise. Elle progresse jusqu’à la deuxième ligne. Au centre, la journée est consacrée à la réduction des points de résistance et au réalignement du front.
Le 27 septembre, les efforts français continuent pour atteindre la deuxième ligne. Les troupes se concentrent autour des points de résistance. La position du Trou Bricot est encerclée et 2 000 soldats allemands se rendent. Mais les positions derrière la ferme de Navarin à l’ouest et la butte du Mesnil au centre continuent à tenir. Les combats se concentrent autour de Maison de Champagne. La Main de Massige est méthodiquement conquise. Les Allemands reçoivent des renforts et colmatent avec succès les brèches dans leurs positions. Les pertes françaises sont très lourdes. Ce 27 septembre, le 174ème RI arrive en plaine action devant la butte de Souain où la lutte est particulièrement dure.
Le 1er octobre, le général Pétain fait suspendre les combats en raison des pertes trop importantes et d’une consommation de munitions insoutenable. Mais l’offensive reprend le 6 octobre. Le seul résultat important de cette reprise de la bataille fut l’enlèvement du village et de la butte de Tahure.
Pierre René Sant est tué à l’ennemi le 6 octobre 1915 dans la cuvette de Souain (Marne). Il avait 29 ans. Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
114-SCOAZEC Jean Marie Michel
Il est né le 6 juin 1876 à Bannalec. Ses parents étaient Joseph Scoazec et Jacquette Dagorn. Il était cultivateur. s’est marié à Bannalec le 28 mai 1899 avec Alphonsine Marie Laurent, ils ont eu 1 enfant.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 1878. Il était
Soldat au 86ème Régiment d’Infanterie Territoriale
Il est mort des suites de maladie contractée en service (fièvre typhoïdique) le 9 janvier 1915 à l’hôpital Valmy à Sainte-Menehould (Marne). Il avait 38 ans. Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
115-TAÉRON Alain Christophe
Il est né le 10 novembre 1876 à Bannalec. Ses parents étaient Alain Taéron et Marie Jeanne Le Gall. Il était cultivateur. Il s’est marié avec Marie Corentine Le Calvez à Bannalec le 15 octobre 1899. Ils ont eu 2 enfants.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 2001. Il était
Soldat au 328ème Régiment d’Infanterie, dans la 22ème compagnie.
Le 20 octobre 1914, le 328ème RI est positionné en Argonne dans le secteur compris entre Four de Paris et Saint-Hubert ; il ne le quittera que le 10 juin 1915. Pendant toute cette longue période d’hiver, entrecoupée seulement de repos de quelques jours, le régiment est contraint de mener la vie sévère des tranchées.
Du 17 décembre 1914 au 11 février 1915, à la Harazée qui se trouve sur la commune de Vienne-le-Château, sur un terrain accidenté et boisé rendant toutes liaisons excessivement dures, les soldats du 328ème cramponnés à leurs lignes, résistent aux violentes attaques venues de toutes parts. Par une série d’actes individuels de bravoure et d’audace, au milieu des combats ininterrompus, ils conservent toutes leurs positions. Les attaques et contre-attaques sont très meurtrières.
C’est sur ce théâtre de combats qu’Alain Christophe Taéron est blessé très grièvement le 26 décembre 1914. Il est transporté dans l’un des hôpitaux de la ville de Sainte-Menehould (Marne) où il meurt de ses blessures le 31 décembre 1914. Il avait 38 ans. Il a été inhumé dans la Nécropole nationale de Sainte-Menehould, Tombe 985.
Il a été décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze sur laquelle a été portée la citation suivante : « Brave soldat. Mort glorieusement pour la France, le 31/12/1914, des suites de blessures reçues le 26/12/1914, en Argonne » et il a obtenu la mention « Mort Pour La France ». Son nom est inscrit sur le Monument Aux Morts de Pont Aven.
116-TALLEC Christophe Yves
Il est né le 27 octobre 1879 à Bannalec. Ses parents étaient Louis Tallec et Marie Anne Postec. Il était cultivateur. Il s’est marié à Bannalec le 6 avril 1902 avec Marie Joséphine Cotonnec, ils ont eu 3 enfants.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 1923. Il était
Caporal au 318ème Régiment d’Infanterie.
Le 22 mars 1916, le régiment réoccupe son ancien secteur du Bois-Saint-Mard jusqu’au 25 avril 1916. Le bois de Saint Mard est à cheval sur le territoire des communes de Tracy-le-Val, Tracy-le-Mont et Moulin-sous-Touvent dans l’Oise où eurent lieu de violents affrontements lors de la Grande guerre. Ce fut une lieu important dans la guerre des mines en 1915. Le Bois Saint-Mard.
Christophe Yves Tallec est tué à l’ennemi le 24 mars 1916 à Tracy-le-Mont. Il avait 36 ans. Il a obtenu la mention « Mort Pour la France ». Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Riec-Sur-Belon.
117-TANGUY Louis François René
Il est né le 12 octobre 1890 à Kerloret en Bannalec. Ses parents étaient Jean Tanguy et Marguerite Bariller. Il était cultivateur.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 3296. Il était 2ème canonnier conducteur au 35ème Régiment d’Artillerie de Campagne.
La grande offensive de Champagne du 25 septembre au 9 octobre 1915 avait pour but de percer le front allemand. Elle se solda par de terribles pertes dans les rangs franco-anglais.
Le 35ème RAC, engagé dans cette offensive, se trouve le 25 dans une zone de combats située aux environs immédiats de Souain (Marne). Il conquiert, aux prix de pertes élevées, le bois D. E. et fait 426 prisonniers puis il atteint le bois Frédéric II.
Le 26, après avoir conquis plusieurs tranchées, il gagne les lisières nord du bois 28 et il se rapproche de la brèche des Tantes, dernière position de l’ennemi avant la rivière « La Py ». Cette brèche de 500m de large devait permettre d’effectuer la fameuse percée du front allemand. En réalité ce fût un goulot d’étranglement. Le 35ème RAC lance une première attaque, mais sans succès.
Le 27, vers 16 heures, il attaque de nouveau la brèche des Tantes pourtant prise sous le feu des mitrailleuses allemandes situées dans la tranchée de Lübeck, les bois J20, J13 et la tranchée des Homosexuels ainsi que par l’artillerie ennemie. C’est un nouvel échec et les pertes sont désastreuses.
C’est dans cette brèche des Tantes que Louis François René Tanguy est tué à l’ennemi le 27 septembre 1915. Il avait 24 ans.
Il a été décoré de la Croix de guerre.
Cité à l’ordre du régiment n° 27 du 23-10-1915 : » Soldat zélé et de confiance, a montré le plus grand dévouement en assurant le service des vivres sous de violents bombardements ». Tué le 28-09-1915 à son poste.
Il a obtenu la Mention « Mort pour la France » et son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Quimperlé.
118-TANGUY René
Il est né le 18 mai 1895 à Bannalec. Ses parents étaient François Tanguy et Marie Josèphe Gourvellec. Il était cultivateur.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 3953. Incorporé le 3 septembre 1916 au 19ème Régiment d’Infanterie, il est passé au 87ème RI le 7 février 1917 puis au 267ème RI le 25 août 1917.
Le 20 août 1917, l’armée française de Verdun attaque les rives gauche et droite de la Meuse, sur un front de 18 kilomètres de large. Le 20 août 1917, l’armée française de Verdun, sous les ordres du général Guillaumat, attaque les rives gauche et droite de la Meuse, sur un front de 18 kilomètres de large. C’est la seconde bataille de Verdun qui commence.
Le 267ème est en réserve du Corps d’Armée. Le 28 août relève les troupes de la 42ème D. I. vers Fleury-Douaumont dans la Meuse. Du 29 août au 8 septembre, les pertes du régiment s’élèvent à 60 hommes tués et 200 blessés, dont plusieurs officiers. Le 8 septembre, des fractions du régiment participent à l’attaque prononcée par les 69ème et 128ème divisions qui va permettre de conquérir le bois des Fosses et la crête des Caurières mais qui va coûter au régiment : 15 tués, 53 blessés, 8 disparus. L’ennemi réagit énergiquement les journées suivantes et, jusqu’au 14 septembre, le régiment perd 24 tués et 47 blessés, dont plusieurs officiers. René Tanguy est tué à l’ennemi le 12 septembre 1917 près de la ferme des Chambrettes située à l’ouest du bois des Caurières entre Louvemont et Ornes (quasiment dans l’axe du fort de Douaumont). Il avait 22 ans. Il a obtenu la mention « Mort Pour La France ».
119-TOULGOAT Louis Jean Marie
Il est né le 21 septembre 1892 à Bannalec. Ses parents étaient Jen Marie Toulgoat et Isabelle Capitaine. Il était agriculteur.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 1962. Il était
Soldat au 62ème Régiment d’Infanterie.
Le 3 août 1914, les Allemands envahissent la Belgique puis entrent en France pour appliquer le plan Schlieffen en passant par les Flandres, la Picardie et arriver à Paris par le sud et l’ouest. Le chef de l’armée française le général Joffre ordonne un repli général au nord de Paris pour contrer l’offensive allemande. Cette retraite commence après la défaite des alliés lors de la bataille de Mons le 23 août 1914. Les Alliés sont poursuivis de près par les Allemands, qui appliquent le plan Schlieffen. Les Alliés arrivent finalement sur la Marne où ils prennent position pour défendre Paris, prélude à la première bataille de la Marne, qui a lieu du 5 au 10 septembre. Cette bataille est un tournant majeur de la Première Guerre mondiale, elle prive les Allemands d’une victoire rapide.
Dans le cadre de ces opérations de retraite, le régiment franchit la Marne à Matougue le 4 septembre et arrive à la ferme Notre Dame où il organise la défense. Il reprend la route pour s’installer à Soudron.
Le 5 septembre, à 5 heures, le régiment se porte sur Sommesous. A 9 h 20, il reçoit l’ordre de s’installer, en position défensive, au nord de Sommesous pour protéger le repli de la 22ème D.I. dans la direction de Mailly A cet effet, il prend position à l’ouest et à l’est de la route de Châlons, sur les cotes 196 et 190.
Le 6 septembre, la 22ème D.I. reçoit l’ordre de s’établir sur le front Normée-Lenharrée, qu’elle doit tenir coûte que coûte. Le 62ème doit la couvrir vers le nord-est dans la direction de Sommesous et tenir, en même temps, les ponts de Haussimont-Vassimont. À 17 heures, l’ennemi pousse une reconnaissance de cavalerie sur Haussimont. Cette reconnaissance, forte d’un escadron de hussards saxons voulant faire une brèche dans nos lignes, charge.
C’est au cours de cette attaque que Louis Jean Marie Toulgoat est tué à l’ennemi. Il avait 21 ans. Il a été inhumé dans la Nécropole Nationale de Fère-Champenoise (Marne), tombe 871. Il a obtenu la mention « Mort Pour La France » et son nom est inscrit sur le Monument Aux Morts de Scaër.
120-TOULGOAT Louis Yves
Il est né le 13 mai 1873 à Bannalec. Ses parents étaient Yves Toulgoat et Marie Louise Chorlony. Il était cultivateur.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 1559. Il était
Soldat au 86ème Régiment d’Infanterie Territoriale.
A partir du 2 août 1916, le 86ème RIT est engagé dans la bataille de la Somme déclenchée le 1er juillet 1916, qui va durer 5 mois et être la plus meurtrière de la Première Guerre mondiale (Tous belligérants confondus, on compte 1 200 000 morts, blessés et disparus dont 500 000 Britanniques, 200 000 Français et 500 000 Allemands).
Le 86ème débarque à Saint-Omer-en-Chaussée le 3 août et se porte sur Rumigny où il arrive le 16 août. Le 19 août 1916, le 86ème est transporté à la ferme Bronfay (6 km au nord de Bray-sur-Somme) où il arriva le même jour. Ses unités sont réparties sur le Bois Billon, sur le Ravin de Bronfay et dans les tranchées au sud d’Hardecourt. Alors s’ouvre une période de cinquante jours au cours de laquelle le régiment fournit, sans aucun repos et sous le feu, un travail considérable en assurant le ravitaillement en munitions des troupes engagées, en rétablissant les communications détruites et en préparant, en terrain conquis, des nouvelles positions de l’artillerie ; commencée le 20 août, cette besogne ingrate, dure et meurtrière, ne prend fin que le 8 octobre.
Grièvement blessé sur ce théâtre d’opérations, Louis Yves Toulgoat est évacué sur l’Ambulance 15/4 Secteur 43 de la commune Étinehem-Méricourt (Somme) où il meurt le 15 septembre 1916. Il avait 43 ans.
Il a reçu une citation à l’ordre de son régiment le 11 octobre 1916 : « Très bon soldat dévoué et courageux, grièvement blessé le 13-09-1916 sur la route de Péronne à Béthune en faisant son devoir ».
Il a été inhumé dans la Nécropole nationale « La Cote 80 » à Étinehem-Méricourt, tombe 289. Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
121-TROADEC René Jérôme
Il est né le 2 août 1894 à Bannalec. Ses parents étaient Joseph Troadec et Thérèse Le Gall. Il était cultivateur.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 3913. Il était Marsouin au 2ème Régiment d’Infanterie Coloniale.
En août 1914, le 2ème RIC participe à la bataille des frontières en Lorraine et en Belgique. Il combat à Rossignol le 22 août. Durant les combats, le régiment perd 2850 hommes mis hors de combat, puis à Villers-sur-Semoy. Il combat aussi à la ferme de Touanges et à Servon (Marne).
Reconstitué le 17 septembre, avec seulement 2 bataillons, à la suite des pertes des précédents combats, Il est dans les secteur de Minaucourt, de la cote 180 et de Massiges (Marne) de la fin septembre à novembre. Il passe en Argonne vers le 13 novembre : bois de la Gruerie, le Four-de-Paris, Chaudefontaine, Fontaine-aux-Charmes, puis dans le secteur de Servon de janvier 1915 jusqu’au 16 juin. Durant cette période, le secteur est relativement « calme ».
Le 13 juillet, le régiment se prépare à une nouvelle attaque dans le secteur du bois Baurain (Bois de la Gruerie, forêt de Servon-Melzicourt). Le 14 juillet, à 4 h du matin, les bataillons d’assaut sont à leurs postes. A 8 h15, ils s’élancent à l’assaut des positions ennemies.
Dans ces combats du Bois Baurain du 14 juillet 1915, le régiment a eu 28 officiers et 1322 hommes tués, blessés ou disparus dont René Jérôme Troadec (tué à l’ennemi). Il avait 20 ans. Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Mellac.
122-TRUEL Louis Jules Raymond
Il est né le 21 janvier 1895 au hameau de Saint-Cado en Bannalec. Ses parents étaient Louis Truel et Joséphine Perrine Le Duff. Il était Instituteur à Névez.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 931. Il était Caporal (depuis avril 1915) au 289ème Régiment d’Infanterie, dans la 17ème compagnie.
Tout le long de l’hiver 1914-1915, une affreuse guerre de tranchées s’est déchaînée. le général Joffre décide alors, au printemps 1915, de lancer une plus vaste opération en Artois destinée à percer le front ennemi. L’offensive commence le 9 mai. Durant des semaines, la bataille s’exaspère en une multitude de combats. Du 9 mai au 25 juin, pour conquérir 20 km², les Français ont perdu 102 500 hommes, tués, disparus, blessés et prisonniers. Durant l’été 1915, le front est figé.
Le 289ème RI entra dans cette bataille le 14 mai sur le plateau de Notre-Dame-de-Lorette. Le secteur de Notre-Dame-de-Lorette, disputé depuis le mois de décembre 1914, compte plusieurs éperons (l’Eperon Mathis, le Grand Eperon, l’éperon des Arabes, l’Eperon de la Blanche voie et l’Eperon de Souchez) où les troupes allemandes ont édifié plusieurs lignes de tranchées. De janvier à juin 1915, les troupes françaises du général Maistre parviennent à conquérir les différents éperons qui entourent Notre-Dame-de-Lorette. Lors de l’attaque du 9 mai 1915, trois régiments d’infanterie et trois bataillons de chasseurs attaquent les positions allemandes. Le 12 mai, la plupart des derniers fortins allemands situés sur les éperons tombent aux mains des troupes françaises. Le 20 mai, le 289ème part à l’attaque de la Blanche Voie et atteint son objectif.
C’est au cours de ces combats sur le plateau de Notre-Dame-de-Lorette que Louis Jules Raymond Truel est grièvement blessé. Il est évacué sur l’Ambulance 3/70 à Cambligneul (Pas-de-Calais) où il meurt des suites de ses blessures le 25 juin 1915 à l’âge de 20 ans. Il a été décoré, à titre posthume, de la Croix de guerre avec étoile de bronze. Il a obtenu la mention « Mort Pour La France » Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Lanriec et sur le monument des instituteurs finistériens morts pour la
123-VAILLANT Jacques
Il est né le 3 juin 1883 à Bannalec. Ses parents étaient Jean Vaillant et Marie Anne Guillou. Il était cultivateur. Il s’est marié à Paris (4ème arrdt) le 28 novembre 1912 avec Suzanne Louise Laumier.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 3077. Il était soldat au 168ème Régiment d’Infanterie.
Le 27 septembre 1914, les soldats du 168ème RI pénètrent, pour la première fois, dans la forêt du Bois le Prêtre (Meurthe et Moselle). Ce massif forestier est situé sur les hauteurs des côtes de Moselle, au nord-ouest de Pont-à-Mousson. L’occupation de Bois-le-Prêtre, dont les lisières ouest et nord-ouest procuraient des vues sur le plateau en direction des Côtes de Meuse et quelques échappées sur la vallée du Trey est donc cruciale. C’est pourquoi le Bois-le-Prêtre a été le lieu de nombreux et rudes combats de septembre 1914 au mois d’août 1915. La violence déployée dans ces combats est telle que les Allemands surnomment les soldats français les « Loups du Bois-le-Prêtre » du fait de leur acharnement à conquérir le terrain. En septembre 1915, la ligne de front va se positionner à cet endroit et ne plus bouger.
C’est sur ce site stratégique que Jacques Vaillant est tué à l’ennemi le 4 mai 1915. Il allait avoir 31 ans. Il a obtenu la mention « Mort Pour La France ».
