non inscrits sur la Monument aux Morts de Bannalec
13-CARER Joseph; 14-CARER Yves Louis; 15-CHANOT Emmanuel Louis; 16-COCHONNEC Yves Marie; 17-COROLLER Bertrand Théodore Yves; 18-COROLLER Pierre; 19-CUTULLIC Jérôme Guillaume; 20-DERRIEN Louis; 21-DERRIEN Louis Jérôme; 22-DOEUFF Auguste Pierre Elie; 23-DOEUFF Christophe Jean; 24-DOEUF Jules Marie; 25-DURAND René Joseph;
13-CARER Joseph
Il est né le 20 mai 1893 à Bannalec. Ses parents étaient Louis Carer et Marie Jeanne Goalec . Il exerçait le métier de terrassier.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Paris était le 1868.
Il était sapeur Maitre-ouvrier au 10ème Régiment du Génie dans la Compagnie 26/4.
En novembre 1915, la Compagnie 26/4 est cantonnée à La Chalade dans l’Argonne (Meuse). Elle travaille notamment au Four de Paris et dans le bois de la Gruerie. Ces noms évoquent une guerre atroce, dans un terrain bouleversé par les bombardements et les fourneaux de mines, où souvent les adversaires sont à 15 mètres l’un de l’autre, se mitraillent à bout portant, se criblent de grenades, grenades, d’obus et de torpilles.
Souvent, une attaque d’une compagnie est faite sur un petit poste ou un élément de boyau trop gênants. On essaie le plus souvent de bouleverser par la mine la position ennemie, car il est presque impossible de sauter hors de la tranchée sans risquer une mort certaine.
La 26/4, dans ce secteur de l’Argonne, souffre et peine. Elle est chargée à la fois de l’organisation du terrain et de la guerre de mines. L’ennemi fait sauter continuellement des fourneaux. Gradés et sapeurs travaillent avec énergie et bravoure à lui barrer le passage, à déjouer des ruses et à détruire ses rameaux par des camouflets bien placés et explosant au bon moment.
C’est au cours de ces affrontements que Joseph Carer est tué à l’ennemi dans le Bois Bolante (secteur forestier de La Chalade près de la commune de Boureuilles dans la Meuse) le 30 décembre 1915 à l’âge de 22 ans.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été inhumé dans la Nécropole nationale La Forestière de La Chalade, Tombe 1901. Son nom est inscrit sur l‘une des plaques commémoratives de Paris faisant office de monument aux morts.
14–CARER Yves Louis
Il est né le 11 septembre 1881 à Rozendachen en Bannalec. Ses parents étaient Joseph Carer et Marie Josèphe Gall. Cultivateur, il s’est marié au Trévoux le 14 janvier 1906 avec Marie Augustine Bacon. Ils eurent 5 enfants.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 2103. Il était Soldat au 71ème Régiment d’Infanterie.
Le 21 février 1915, le 71ème RI reçoit l’ordre de relever la 45ème division au Nord d’Arras, à Roclincourt, dans le Pas-de-Calais. Le 22 février, le 3ème bataillon se rend à Duisans, le 1er bataillon à Étrun. Le 23, le 2ème bataillon monte dans les tranchées de Roclincourt où les bataillons vont se relever à tour de rôle jusqu’au 31 mars.
Secteur de mines, agité en outre par un tir continu de petits minen, sans compter les fusillades incessantes, le régiment fait preuve pendant ces dures semaines du plus pur esprit de sacrifices. Il conserve, à quelques mètres de l’ennemi, des tranchées sans cesse bouleversées par des mines.
C’est sur ce théâtre d’opérations que Yves Louis Carer est tué à l’ennemi le 17 mars 1915. Il avait 33 ans. Il a été inhumé dans la Nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette à Ablain-Saint-Nazaire dans le Pas-de-Calais, Carré L20, rang 2, tombe 19861.
Il a été décoré, à titre posthume de la Médaille militaire – Croix de guerre avec étoile d’argent. Titulaire de la mention « Mort pour la France », son nom est inscrit sur le Monument aux Morts du Trévoux.
15-CHANOT Emmanuel Louis
Il est né le 18 février 1892 à Bannalec. Ses parents étaient René Chanot et Marie Louise Ferec. Sa profession était cultivateur.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 1876. Il était Soldat au 67ème Régiment d’Infanterie.
Au cours des opérations de retraite stratégique des 3ème et 4ème armées française (du 25 août au 6 septembre 1914), le 67ème R. I. se bat dans la région de Septsarges et de Montfaucon d’Argonne dans la Meuse les 1er et 2 septembre 1914. Le 3, le mouvement en arrière continue, mais sans combat, jusqu’au 6. Le régiment se trouve alors dans la région de Beauzée, où un combat violent est livré. Au prix de lourdes pertes, le 67ème parvient à arrêter l’avance de l’ennemi, mais, le 7, il doit continuer son mouvement en arrière et s’arrête sur la ligne Marats-la-Grande, Érize-la-Petite, Érize-la-Grande. Il maintient ses positions jusqu’au 13, après une série de combats partiels.
C’est au cours de l’un d’entre eux qu’Emmanuel Louis Chambot est tué à l’ennemi le 8 septembre 1914 à l’âge de 22 ans. Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
16-COCHONNEC Yves Marie
Il est né le 29 septembre1892 à Bannalec. Ses parents étaient Louis Cochonnec et Marie Anne Daheron. Il était cultivateur.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 1537. Il était soldat au 67ème Régiment d’Infanterie.
Le 67ème régiment arrive à Mouilly, dans le département de la Meuse, le 21 septembre 1914. Des combats sanglants se livrent alors les 22, 23 et 24 septembre dans le secteur de la tranchée de Calonne, de bois Loclont, de Saint-Rémy. Les violentes attaques faites pour forcer l’ennemi à un nouveau recul ne donnent aucun résultat et la guerre de tranchées commence. Elle va se continuer jusqu’au 17 février 1915 avec des alternatives diverses, surtout dans la région du village de Saint-Rémy.
C’est au cours de ces combats que Yves Marie Cochonnec est blessé grièvement et transporté à Rupt-en-Woëvre qui accueille une ambulance, la 11/6, unité médico-chirurgicale de la 12e DI.
Il y meurt de ses blessures le 9 novembre 1914. Il avait 22 ans.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Kernevel.
17-COROLLER Bertrand Théodore Yves
Il est né le 11 janvier 1895 à Bannalec. Ses parents étaient Vincent Coroller et Marie Louise Morvan. Il exerçait le métier de sellier.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 596. Il était
Brigadier au 30ème Régiment d’Artillerie de Campagne.
La défense de Verdun et l’attaque dans la Somme conduisent à d’importants mouvements de relève. Avant de prendre position à Verdun le 27 septembre 1916, le 30ème est dans la Somme, notamment dans le secteur de Barleux qui se trouve à 6 km au sud-ouest de Péronne. Depuis le 1er juillet 1916, les Alliés ont lancé une immense offensive dans cette région de Picardie, en vue de percer le front allemand et de soulager Verdun. C’est là que le 17 septembre 1916 Bertrand Théodore Yves Coroller trouve la mort par éclats d’obus à 21 ans.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Rosporden.
18-COROLLER Pierre
Il est né le 2 mai 1886 à Bannalec. Ses parents étaient François Coroller et Marie Laz. Il était cultivateur.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 1268. Mobilisé le 3 août 1914 au 118ème Régiment d’Infanterie, il est passé successivement au 151ème RI le 1er juillet1915, au 97ème RI le 4 octobre 1915, au 415ème RI le 10 octobre1915. Après avoir été évacué blessé le 30 mai 1916, il est revenu aux armées au 94ème RI le 3 novembre 1916. Evacué le 4 janvier 1917 (gale), il retourne au 94ème le 31 janvier 1917, puis déserte le 13 juillet 1917 avant d’être ramené par les gendarmes le 22 juillet1917.
Le 27 juin 1917, la 42ème Division est mise à la disposition de la IIème Armée et emmenée en camions à Verdun, où le 94ème tient le secteur entre Bezonvaux et la ferme des Chambrettes, subissant journellement de violents bombardements par obus toxiques.
Le 18 juillet 1917, le Régiment quitte la région de Verdun et est transporté à Laimont et Neuville-sur-Orne.
Le 28 juillet, le 1er bataillon est transporté à Verdun et détaché en secteur pour effectuer des travaux préparatoires d’attaque.
Le 19 août, le Régiment est concentré à Verdun et occupe le secteur des « Chambrettes ».
Le 20 août, à 4 h40, les Bataillons d’attaque s’élancent. Très vite, ils s’emparent de l’ouvrage du Lama et progressent jusqu’à la tranchée de Strauss.
Malgré sa brièveté, cette action du 20 août a permis de conquérir du terrain et de capturer 160 prisonniers, dont 4 officiers, 11 mitrailleuses et 3 minenwerfer.
Dans l’après-midi du 20, et les 21et 22 août, des contre-attaques sont repoussées.
C’est dans ce secteur des chambrettes, à 800 mètres de Douaumont, que Pierre Coroller est tué à l’ennemi, le 21 août1917. Il avait 21 ans.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
19-CUTULLIC Jérôme Guillaume
Il est né le 25 février 1873 à Bannalec. Ses parents étaient Guillaume Cutullic et Marie Anne Le Glas. Cultivateur, il s’est marié au Trévoux le 5 mai 1901 avec Marie Philomène Dreau. Ils eurent un enfant.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à quimper était le 1460. Il était Soldat au 64ème Régiment d’Infanterie Territoriale.
Le 12 décembre 1916, le général Nivelle nomme le général Guillaumat à la tête de l’armée de Verdun. Le 15 décembre 1916 une offensive française est lancée et les objectifs en sont facilement atteints (côte du Poivre, Vacherauville dans la Meuse) : en trois jours les Allemands perdent le terrain qu’ils avaient mis cinq mois à conquérir. En quelques jours les Français conquièrent cinq ouvrages fortifiés et font 11 300 prisonniers. Pour plusieurs mois, Verdun redevient un secteur calme.
C’est au cours de cette offensive que Jérôme Guillaume Cutullic est tué à l’ennemi à la gare de ravitaillement de Adelbert à 500 m du fort de Douaumont, le 17 décembre 1916. Il avait 43 ans.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et il a été inhumé dans la Nécropole nationale de Douaumont (Meuse), Tombe 679. Il a reçu une citation « Brave soldat a été tué le 19-12-1916 devant Verdun au cours de travaux exécutés sous un violent bombardement » et a été inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire à titre posthume. Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
20-DERRIEN Louis
Il est né le 31 janvier1888 à Bannalec. Ses parents étaient Louis Derrien et Marie Jeanne Derrien. Cultivateur, il s’est marié le 28 janvier 1912 à Querrien avec Marie Anne Boulbène. Ils eurent un enfant.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 2402. Il était
Marsouin au 2ème Régiment d’Infanterie Coloniale.
En 1914, le 2ème RIC est stationné à Brest, il fait partie de la 1ère brigade coloniale de la 3ème division d’infanterie coloniale. Reconstitué plus de dix fois, ayant pendant 52 mois de luttes quotidiennes près de 20 000 hommes tués, blessés ou disparus, le 2ème RIC a participé à toutes les grandes batailles du conflit. Le régiment reçoit 4 citations à l’ordre de l’Armée ainsi que la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire. Son emblème, qui fut enfouie à Villers-sur-Semois pendant la bataille de Rossignol le 22 août 1914, est retrouvé en 1918.
Durant le mois d’août 1914, il va participer aux premières phases de combat de la Première Guerre mondiale sur le front belge : « la bataille des frontières », les combats de Rossignol le 22 août et de Saint-Vincent le 24.
C’est au cours de ces affrontements que Louis Derrien est grièvement blessé. Il est transféré sur l’hôpital militaire de Saint-Gaudens en Haute-Garonne où il meurt de ses blessures, à l’âge de 26 ans, le 5 octobre 1914.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été inhumé dans le Carré militaire du Cimetière Avenue de Boulogne de Saint-Gaudens, Carré 2, tombe 20. Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Querrien.
21-DERRIEN Louis Jérôme
Il est né le 15 avril 1890 Bannalec. Ses parents étaient Louis Derrien et Catherine Beuze. Il était cultivateur.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Lorient était le 2318. Il était soldat au 65ème Régiment d’Infanterie.
En septembre 1915, le 65ème RIC occupe le secteur de Mesnil-les-Hurlus, dans la Marne, qu’il organise en vue de l’attaque de la IIe armée. Secteur pénible où un adversaire prévenu gêne les travaux de tous les tirs de ses canons et de ses minenwerfer. Le 25 septembre, le 65ème se lance à l’attaque des positions allemandes mais les mitrailleuses ennemies font rage, décimant les compagnies, dont certaines sont en quelques minutes réduites à quelques hommes.
C’est au cours de ces combats du 25 septembre que Louis Jérôme Derrien est tué. Il avait 25 ans. Cité à l’ordre de la division n°36, Décoration : Croix de guerre, il a obtenu la mention « Mort pour la France » et son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Guiscriff (Morbihan).
22-DOEUFF Auguste Pierre Elie
Il est né le 26 novembre 1897 à Bannalec. Ses parents étaient Pierre Doeuff et Louise Le Guyader. Il était cultivateur ;
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 2812. Incorporé le 7 janvier 1916 au 3ème Hussards, il passe au 29ème Dragons le 9 avril 1918 où il reste au dépôt avant de faire partie des hommes envoyés en renfort le 17 avril1918 pour compenser les nombreuses pertes que le régiment a subies entre le 23 et le 31 mars dans des secteurs de la Somme : Dancourt, Grivilliers, Marquivillers, les bois de La Boissière sur Etelfay, La Morlière, Le-Mesnil-Saint-Georges.
A partir de mai 1918, le régiment combat dans l’Aisne, puis en juin/juillet dans la Marne et il est prêt à intervenir dans la bataille de Champagne et d’Argonne en septembre/octobre.
Auguste Pierre Elie Doeuff décède à 21 ans dans sa famille le 1er novembre 1918 à Riec-sur- Belon. Les causes et les circonstances de sa mort sont, à ce jour, inconnues. Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
23-DOEUF Christophe Jean
Il est né le 13 octobre 1892 à Kernével. Ses parents étaient Bertrand Doeuf et Louise Gourlay. Il était cultivateur.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 1604. Le 2 août 1914 il était affecté au 48ème Régiment d’infanterie.
Le 9 mai 1915 débute l’offensive en Artois qui durera jusqu’au 25 juin 1915. Ces opérations ont pour but de venir en aide aux alliés russes, en retenant le plus possible de forces allemandes, et à l’armée italienne en cours de mobilisation. L’attaque principale est menée sur un front d’environ 19 kilomètres, en prenant pour objectif la ligne générale cote 140, La Folie, Thélus, Bailleul, Point du Jour.
Du 9 mai au 25 juin, pour conquérir 20 km², les Français ont perdu 102 500 hommes, tués, disparus, blessés et prisonniers.
Christophe Jean Doeuff a été tué à l’ennemi dès le 1er jour dans le secteur de Bailleul. Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
24-DOEUF Jules Marie
Il est né le 16 décembre 1881 à Bannalec. Ses parents étaient Guillaume Doeuf Marie Jeanne Jaouen. Cultivateur, il s’est marié le 17 janvier 1909 à Bannalec avec Marie Anne Caroline Corne, ils eurent 2 enfants.
Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Saint-Brieuc était le 2195. Il est passé au 94ème RI le 1er octobre1914.
L’Armée belge et des divisions françaises défendent la plaine de l’Yser de Nieuport jusqu’à Steenstraat en Belgique. C’est la bataille de l’Yser (du 19 octobre au 10 novembre 1914). L’inondation des polders du 27 au 29 octobre arrête la progression allemande. La bataille se termine par la reddition de la ville de Dixmude le 10 novembre.
Dans le cadre de cette bataille, Le 94ème arrive à Bray-Dunes le 21 octobre. Le 23 octobre, le Régiment marche vers Nieuport, en soutien de la 84ème Brigade. Le 24 octobre, il part de Ostdunkerque, à 3 heures du matin, en direction de Pervyse. A 6 heures, il reçoit l’ordre d’attaquer Klosterthoeck, les passerelles et les tranchées de la boucle de l’Yser. Le soir même, il conquiert le moulin et la tour de Klosterhœck.
Le 25 au matin, les Allemands attaquent Klosterhœck. Les 6ème et 8ème Compagnies doivent se replier sous un feu violent, avec obligation de passer par un seul pont. La fusillade ne cesse pas de la journée et les pertes sont nombreuses : un certain nombre d’hommes sont noyés. Dans la nuit du 25 au 26, le Régiment se replie par ordre jusqu’à la voie ferrée Nieuport-Dixmude.
Le 27 et le 28, le Régiment est soumis à un bombarde ment terrible et les pertes sont lourdes du fait de l’artillerie. Les Allemands progressent de ferme en ferme vers la station de Pervyse et le passage à niveau jusqu’à 200 mètres de la voie ferrée. Toute la journée, le mouvement continue par infiltration ; les Allemands creusent des tranchées et la fusillade est ininterrompue.
C’est dans ce secteur de Pervyse que Jules Marie Doeuf est tué à l’ennemi le 28 octobre 1914 à l’âge de 33 ans. Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
25-DURAND René Joseph
Il est né le 16 novembre 1880 à Bannalec. Ses parents étaient Guillaume Durand et Françoise Morvan. Menuisier, il s’est marié le 30 avril 1907 à Trégunc avec Marie Jeanne Scalart, ils eurent 2 enfants.
Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 1891. Il était Soldat au 70ème Régiment d’Infanterie.
Il meurt le 30 mars1917 à l’Hôpital des typhoïdiques de Montdidier (Somme) des suites de maladie contractée en service. Il avait 36 ans.
Titulaire de la mention mort pour la France, il a été inhumé dans la Nécropole nationale l’Égalité à Montdidier, Tombe 512. Il a reçu deux décorations : La Médaille commémorative de la Grande Guerre et la Médaille de la Victoire. Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Trégunc.
