lettre D

1-DAVID Louis ; 2-David Yves Louis ; 3-DAVIOU Jean Mathieu ; 4-DEROUT Louis Marie ; 5-DEROUT Pierre Jules ; 6-DEROUT Pierre François ; 7-DERRIEN Christophe Joseph ; 8-DERRIEN Jean Marie Julien Corentin ; 9-DRAOUEN Yves Joseph ; 10-DROAL Jean Louis Marie ; 11-DROAL Louis ; 12-DURAND Yves Pierre

  • 1-DAVID Louis

Il est né le 12 septembre 1890 à Bannalec. Ses parents étaient François David, cultivateur, et Anne Ropers, ménagère.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 2553. Il était soldat au 109ème Régiment d’Infanterie.

Il est mort le 28 octobre 1918 (28 ans) des suites de maladie contractée en service à Epernay (Marne) dans l’Ambulance 5/5 Auban-Moët (Une ambulance peut-être un véhicule mobile comme nous le connaissons encore aujourd’hui, mais ici, c’est un hôpital mobile qui suit le déplacement des corps d’armée ; la numérotation des ambulances peut permettre d’identifier le lieu de soins ou de décès).

Il a été inhumé à Suippes dans la Nécropole nationale dite « La Ferme de Suippes », Carré 14/18 Épernay, Tombe 1145.

  • 2-DAVID Yves Louis

Il est né le 17 mai 1887 à Bannalec. Ses parents étaient Yves Louis et Marie Renée Tanguy. Il s’est marié à Bannalec le 23 juillet 1911 avec Joséphine Rannou. Il était tailleur de pierres.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 71. Il était soldat au 93ème Régiment d’Infanterie.

Il est tué au combat le 25 septembre 1915 (première journée de la seconde campagne de Champagne), à l’âge de 28 ans, dans la commune du Mesnil-lès-Hurlus (Marne). Le village du Mesnil-les-Hurlus qui s’étendait sur 1 137 hectares dont 1 073 hectares de terres labourables, comptait 97 habitants au recensement de 1911.A partir de septembre 1915, des combats très intenses ont été livrés sur le territoire de ce village.La Butte du Mesnil, avec son système de tranchées et son tunnel de 30 mètres de profondeur, n’a pu être reconquise par les troupes françaises qu’en septembre 1918.

Il a été décoré de la Médaille militaireCroix de guerre avec étoile d’argent avec une citation « Soldat d’une bravoure éprouvée. A trouvé une mort glorieuse, le 25 septembre 1915, en accomplissant vaillamment son devoir. »

  • 3-DAVIOU Jean Mathieu

Il est né le 17 octobre 1881à Bannalec. Ses parents étaient Jacques Daviou, cultivateur et Isabelle Sant, cultivatrice. Lui-même cultivateur, il s’est marié à Bannalec le 16 septembre 1906 avec Julie Josèphe Tregourès. Ils ont eu 3 enfants.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 2320. Il était soldat au 41ème Régiment d’Infanterie

Il est tué à l’ennemi le 17 juin1915 (33 ans) à Roclincourt (Pas de Calais).  Son lieu de sépulture est inconnu.

Dès la fin de l’année 1914, une ligne de tranchés longue de 700 km s’étend de la mer du Nord à la Suisse. Le front se fixe aux portes d’Arras ; à la guerre de mouvement succède une guerre de position et d’usure : c’est la guerre de tranchées. Les premières lignes des belligérants ne sont séparées par endroits que de quelques mètres. Roclincourt, commune située à 5 km au nord-est d’Arras, fut traversée par le champ de bataille. Les Français dressent des barricades aux portes de Roclincourt. Le clocher de l’église est détruit le 26 octobre 1914 ; le village est évacué début décembre 1914. Il n’est plus que ruines fin février 1915. Les tentatives de prise de possession des positions adverses se succèdent au début de l’année 1915.

La seconde bataille d’Artois préparée par Joffre qui débute le 9 mai 1915, est une offensive de grande ampleur en Artois visant à reconquérir notamment la crête de Vimy et Notre-Dame-de-Lorette. A Roclincourt la tentative de conquête des positions ennemies s’avère un échec. Le 9 mai 1915, 5 100 hommes sont tués, disparus ou blessés. 1131 hommes du 88e Régiment d’infanterie, venant du Gers, sont morts en tentant de franchir les 300 mètres les séparant des lignes ennemies. Les tentatives vaines  pour enfoncer les lignes allemandes se succèdent jusqu’au 17 juin 1915.

  • 4-DEROUT Louis Marie

Il est né le 21 juin 1881 à Bannalec. Ses parents étaient Yves Derout et Marie Jeanne Masse. Il était cultivateur quand il s’est marié le 17 janvier 1904, à Bannalec, avec Marie Barbe Maurice.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 2147. Il était soldat au 46ème Régiment d’Infanterie

Il est mort, tué à l’ennemi, le 31 décembre 1914 (33 ans) au bois Bolante de la commune de Lachalade.

Le bois Bolante est situé entre la crête de la Fille Morte et le ravin des Meurrissons, il fait partie de la forêt de la haute-Chevauchée – On parle aussi du plateau de Bolante pour désigner ce lieu

Les combats autour de Bolante ont eu lieu sur les communes de Boureuilles (55), Lachalade (55), Vienne-le-Château (51)

Pas de sépulture connue ou identifiée

  • 5-DEROUT Pierre François

Il est né le 10 mars 1887 à Saint-Thurien. Il était cultivateur. Ses parents étaient Guillaume Derout et Anna Flatres.

Selon les Informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le 32. Il était Soldat au 4ème Régiment Mixte de Zouaves et de Tirailleurs.

Il est tué à l’ennemi le 23 octobre 1916 (29 ans) à Thiaumont (Verdun-Sur-Meuse). Pas de sépulture connue ou identifiée.

Pris et repris de nombreuses fois entre juin et octobre 1916, le plateau de Thiaumont fait l’objet d’un pilonnage intensif par une artillerie mêlant tous les calibres. Les tirs de barrage, destinés aux assauts et contre-attaques, les bombardements de rupture pour broyer les points de résistance organisés, s’enchaînent sans relâche.

Devant Verdun, plus de 60 millions d’obus ont été tirés au cours des 10 mois de cette bataille du matériel contre les hommes, où le trommelfeuer (tir massif et continu d’artillerie), réduit chaque parcelle de terrain à l’état d’un sol lunaire.

Abandonnées à la tourmente de cet effroyable bombardement, les unités, déjà fortement éprouvées lors de la montée en ligne, sont littéralement déchiquetées par les préparations d’artillerie qui soulèvent d’énormes gerbes de terre et de débris humains.

Devant la ferme et l’ouvrage de Thiaumont, certaines unités perdent plus des trois quarts de leur potentiel avec une forte proportion de tués, de blessés graves et de disparus. De ce petit abri de combat, à 200 mètres de l’ouvrage de Thiaumont, il ne reste plus que des débris de béton effondrés, accrochés çà et là par une pelote de fers enchevêtrés. Il fut un des éléments clés des attaques et des contre-attaques de juin 1916. Il ne fut repris que lors de l’offensive du 24 octobre qui enleva également le fort de Douaumont.

  • 6-DEROUT Pierre Jules

Il est né à Bannalec le 29 décembre 1874. Ses parents étaient Jean Derout et Marie Fiche. Cultivateur, il s’est marié le 18 octobre 1908 à Bannalec avec Philomène Louise Josèphe Tallec.  Ils ont eu 3 enfants.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le1614. Mobilisé au 86ème Régiment d’Infanterie Territoriale le 22 mars 1915, il est mort à l’hôpital mixte de Quimper 1er mai 1915.

  • 7-DERRIEN Christophe Joseph

Il est né le 5 juin 1892 à Bannalec. Ses parents étaient Louis Derrien et Marie Tallec. Il était cultivateur et célibataire.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement :à Quimper était le 1546. Il était Soldat au 67ème Régiment d’Infanterie.

Il meurt de ses blessures à l’Hôpital auxiliaire 203 de Dijon (Côte-d’Or) le 6 octobre 1914 (22 ans). Il est inhumé dans le carré militaire du cimetière communal, carré SE, tombe 51.

  • 8-DERRIEN Jean Marie Julien Corentin

Jean Marie Julien Corentin Derrien est né le 27 janvier 1890 à Bannalec. Ses parents étaient Louis Derrien et Marie Tallec. Il était cultivateur et célibataire.

Selon les Informations militaires son matricule au recrutement à Quimper était le 2466. Il était Zouave au 4ème Régiment de Marche de Zouaves, dans la 43ème compagnie.

Le 2 août 1914, le 4ème RMZ comprend 7 bataillons. Le régiment ne tarde pas à prendre contact avec les Allemands qui sont aux portes de Charleroi et il reçoit le baptême du feu le 23 août à Porciennes. Dès lors, il est mêlé à tous les coups durs, il gagne 7 citations à l’ordre de l’armée, il reçoit successivement toutes les fourragères. Après Charleroi, il est à l’arrière-garde, faisant plusieurs fois tête à l’ennemi, il repasse l’Oise, l’Aisne et la Marne. L’offensive du Général Joffre et la victoire de la Marne le mène au Chemin des Dames.

Mais les Allemands font mouvement vers la mer et s’emparent d’Anvers. Anglais, Belges et Fusillers-Marins combattent pour limiter leur avance dans les Flandres. Le 4ème RMZ rejoint cette région le 23 octobre 1914. Il participe à la première bataille d’Ypres (du 10 octobre au15 novembre). Au début de l’année 1915, le régiment est affecté au secteur de Nieuport. Du 22 avril au 25 mai 1915, il participe à la bataille de l’Yser. Dans les mois qui suivent il tient des positions le long du fleuve Yser entre Nieuport et Ypres.

Jean Marie Julien Corentin Derrien est blessé le 15 juillet 1915 à Nieuport. Il est évacué sur l’Hôpital temporaire du Sanatorium de Zuydcoote (Nord) où il meurt de ses blessures le 11 août 1915. Il avait 25 ans. Il a reçu la médaille militaire.

Il est inhumé dans la Nécropole nationale de Zuydcoote, Carré 1, tombe 785.

  • 9-DRAOUEN Yves Joseph

Il est né le 3 mars 1893 au hameau de Kerbail en Bannalec. Ses parents étaient Louis Drouen (agriculteur) et Françoise Colin.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement était le 3826 – Quimper. Il était Chasseur dans le 2ème Régiment de Chasseurs à Cheval, 3ème escadron.

En mars1918 commence la troisième bataille de l’Aisne. Elle durera jusqu’en juillet.
Le 21 mars 1918, forts de la capitulation russe, les Allemands profitent de leur supériorité numérique et d’un épais brouillard pour lancer, au nord de l’Oise, une offensive en direction de Montdidier, dans le secteur britannique (bataille de l’Empereur). Le front cède rapidement. Il est tenu devant Quierzy, entre La Fère et Barisis, sur les deux rives de l’Oise. Le 23, les Allemands poursuivent leur progression sur la rive nord de l’Oise. Après quatre jours de combats acharnés, Chauny tombe le 24 et Noyon le 25. Ainsi, l’ennemi tient la rive droite de l’Oise de Noyon à Tergnier mais autour de Montdidier, le 27, le front allié se reconstitue enfin. Amiens est sauvé.

Le 6 avril, après un violent bombardement entre Bichancourt et le Crotoir (secteur de la Basse Ailette) et sur la 55e DI, les Allemands attaquent sur le front de l’Ailette (161e DI). Amigny-Rouy, Sinceny sont repris.

C’est au cours de ces combats que Yves Joseph Drouen est grièvement blessé et meurt le 6 avril 1918 à l’âge de 25 ans, à Sinceny.

Il est inhumé dans la Nécropole nationale de Chauny (Aisne), Carré 4, tombe 23

  • 10-DROAL Jean Louis Marie

Il est né le 25 décembre 1886 au hameau de Rumain en Bannalec. Ses parents étaient Jean Droal et  Marie Françoise Postec. Il était cultivateur et célibataire.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement était le1493 – Quimper. Il a été soldat au 372ème Régiment d’Infanterie.

Le 372e R.I., formé à Belfort le 5 août 1914 se met en marche le 7 et participe aux premiers combats pour Mulhouse. Il y pénètre le lendemain. Dans la nuit du 8 au 9, il exécute une brillante attaque qui aboutit à la prise du village de Rixheim. Du 24 août au 28 novembre le 372e exécute une série d’organisations défensives. Le 27 novembre, le 372e R. I. détaché à la 114e Brigade, passait au groupement Nord de la défense mobile de Belfort. Comme tel, il reçoit l’ordre d’occuper un secteur dans les bois d’Hirtzbach, encore aux mains de l’ennemi. Par de violents combats du 29 novembre au 4 décembre, le régiment s’empare dudit secteur et connaît ensuite la dure vie des tranchées, du 5 décembre 1914 au 7 avril 1915. Le 7 avril enfin, après avoir été sans un jour d’arrêt sur la brèche, il obtient un peu de repos. Le 5 juin, la 114e Brigade est mise à la disposition de la 7e Armée, et dans ces conditions, il va occuper sans interruption le secteur du Sudelkopf, du 6 juin au 31 juillet, où il repousse une vive attaque, et le secteur du Lingekopf du 6 août au 15 septembre.

La campagne d’Alsace et avec elle la campagne de France se termine pour ceux du 372e R. I. Le régiment est désigné pour l’expédition de Salonique. Il fait donc partie de l’armée de Lorient. Le 8 il embarque à Toulon. Dès son arrivée en Orient, le régiment participe à la défense de la tête de pont de Krivolac et de Kara Hodzali en Serbie.

Le 5 mai 1916, le régiment quitte son secteur et contribue à des opérations dans la région du lac de Doiran. Le 17 août, il enlève le village de Poroj-le-Bas, le 20 août, il escalade le mont Beles. Le paludisme en ce moment fait d’effrayants ravages. Les effectifs fondent littéralement ; Les évacuations atteignent 521 en juillet, 353 en août. Les rapports médicaux mettent en évidence l’état physique lamentable des hommes.

Malgré tout, le régiment allait conquérir de nouveaux titres de gloire aux opérations de Monastir et aux combats sur le massif aride de 1248. Il entame dans ce secteur une âpre guerre de tranchée, qu’il soutiendra d’une seule haleine pendant 8 mois.

Le Régiment quitte le secteur de Monastir le 19 juillet 1917, pour concourir à des opérations en Albanie (de fin 1917 à mai 1918) : l’Ostrovica, la Mali Korira, le Guribardi, le Mali Penaritit, le Cafa Martis. En juin il prend part aux opérations du massif du Kamia (ou massif des 2150), en juillet aux opérations du Bofnia, du Kosnica et de la Holta. A partir du 11août jusqu’à l’armistice, il participe à plusieurs coups de mains, notamment dans la région des lacs Presba et Cerida, jusqu’à la capitulation bulgare le 30 août. c’est à Monastir qu’il apprend avec joie la signature de l’armistice.

Jean Louis Marie Droal, qui a participé activement à la plupart de ces combats, meurt à 31 ans, des  suites de maladie contractée en service, le 26 octobre 1918 à l’hôpital de campagne, l’Ambulance de colonne mobile B, situé à Ochrida (Ohrid) en Macédoine du Nord.

Cité à l’ordre du Regt n°226 le 11 juin 1916 « Excellent soldat, très discipliné, fait preuve en toute circonstance d’une énergie exemplaire. grièvement blessé au cours d’un exercice de grenades » Croix de guerre.

Il est inhumé au cimetière militaire de Bitola (Monastir), Tombe 5298.

  • 11-DROAL Louis

Il est né le 18 janvier 1894 à Bannalec. Ses parents étaient Louis Droal et Marie Louise Yan. Il était mécanicien.

Selon les informations militaires, son matricule au recrutement à Quimper était le  3561. Il a d’abord été incorporé au 137ème Régiment d’Infanterie le 5 septembre 1914.

Le 6 septembre, s’engage la bataille de la Marne. Le 137ème est fortement pressé à Normée, mais il se bat opiniâtrement et résiste dans les bois d’Œuvy et de Gourgançon. Il contribue à l’héroïque résistance du 11ème corps qui supporte le choc principal de l’ennemi vers Fère-Champenoise. Ses pertes sont sévères, mais, le 10, c’est le recul de l’ennemi et la poursuite par Châlons jusqu’à Saint-Hilaire-le-Grand. Il s’empare du pont sur la Suippe mais il ne peut aller plus, la quasi-totalité de ses hommes étant hors de combat.

Après un bref séjour dans la région de Reims, le 137ème régiment gagne la Somme et arrive à Albert le 27 septembre 1914. L’ennemi cherche à tourner les lignes françaises entre la Somme et l’Oise. Le 137ème    reçoit l’ordre d’enlever la Boisselle. Malgré des pertes sensibles, il monte deux fois à l’assaut du village, le 29 et le 30 septembre, mais sans succès. Le régiment se voit contraint de se maintenir dans ses tranchées aux lisières de la Boisselle.

Il passe le premier hiver de guerre, terrible, dans la boue des tranchées, sans abri, devant la ferme de Toutvent. Les progressions de tranchée à tranchée sont faibles. Les actions sous forme de coups de mains sont très coûteuses en vies humaines.

Le 2 janvier 1915, Louis Droal est affecté, comme Caporal, au 128ème RI. Le 19 février 1915, le régiment est dirigé sur le front de Champagne. Du 20 février au12 mars, des assauts terribles sont exécutés par le régiment dans la région de Mesnil-lès-Hurlus et de la ferme Beauséjour. Ses pertes s’élèvent à 12 officiers et 798 hommes.

Le 1er avril 1915, le régiment quitte ses cantonnements et il est dirigé par voie de terre sur Manheulles. Du 6 au 10 avril, les bataillons attaquent les lignes ennemies établies devant Marchéville, mais les réseaux de fils de fer sont trop épais et l’attaque échoue, malgré la vaillance déployée par le régiment qui perd 4 officiers et 317 hommes.

Du 9 mai au 22 juillet 1915, le régiment tient les lignes d’abord aux Éparges, où la lutte à la mine a commencé, puis sur les Hauts-de-Meuse.

Les 23 et 24 juin, le régiment attaque à l’est de la tranchée de Calonne ; il s’empare de la première ligne ennemie et résiste à toutes les contre-attaques. La 11e compagnie est citée à l’ordre de l’armée.

 Les 17 et 18 juillet 1915, le régiment reprend à l’ennemi la croupe sud du ravin de Sonvaux, une victoire qui lui coûtera la perte de 15 officiers et 1533 hommes. C’est en ce lieu que le 18 juillet Louis Droal est gravement blessé à la cuisse droite dont il sera amputé.  Il recevra une Citation à l’ordre de l’armée le 9 octobre 1915. « Bon caporal qui a fait son devoir »

Il meurt à Bannalec le 3 juin 1919. Il avait 25 ans.

  • 12-DURAND Yves Pierre

Il est né le 10 mars 1883 à Bannalec. Ses parents étaient Guillaume Durand, cultivateur, et Marie Jeanne Morvan. Cultivateur, il s’est marié avec Louise Jambou le 16 février 1908. Ils ont eu 2 enfants.

Selon les informations militaires, son Matricule au recrutement à Quimper était le 3078. Il a servi comme Marsouin au 1er Régiment d’Infanterie Coloniale.

Il meurt des suites de maladie contractée en service le 4 février 1915 (31 ans) à l’ Hôpital Complémentaire 37 à Romorantin (Loir- et- Cher).